L’expérience patient au cœur des pratiques MSD France

Parce que nous sommes convaincus que les patients sont devenus des acteurs à part entière de l’amélioration de leur prise en charge, MSD France travaille à la mise en œuvre de solutions concrètes autour de l’expérience patient, notamment au sein des établissements de santé.

Pour aller plus loin dans cette démarche, nous avons noué un partenariat, avec l’Institut Français de l’Expérience Patient (IFEP), afin de déployer ensemble de nouvelles initiatives qui puissent porter la voix des patients sur l’organisation des soins. Amah Kouevi, directeur de l’IFEP et Karine Didier, Spécialiste Solution Santé à l’Hôpital, reviennent sur cette collaboration.

Qu’est-ce que l’IFEP ?

Amah Kouevi : L’Institut Français de l’expérience patient est une association loi 1901 qui s’engage pour améliorer la façon dont les patients et leur entourage vivent avec la maladie. Notre système de santé est trop souvent focalisé sur la maladie et pas assez sur la personne qui vit avec, or les deux sont étroitement liés. En prenant en compte l’expérience globale vécue par les patients, leur anxiété, leurs questions, leurs contraintes personnelles, professionnelles, logistiques, on contribue à mieux les soigner. Notre expérience montre que cette imprégnation dans l’expérience patient est aussi un formidable levier d’amélioration des pratiques professionnelles et plus globalement de l’organisation de la prise en charge des patients.

Aujourd’hui, quelle est la place de « l’expérience patient » chez MSD ?

Karine Didier : « Patient first » est une valeur fondamentale au sein de MSD France et de nombreuses initiatives émergent dans les différents départements de notre entreprise avec l’objectif de mettre le patient au cœur de nos pratiques. Le patient est devenu un acteur à part entière dans l’amélioration de sa prise en charge et ce, à toutes les étapes de son parcours de soin. MSD souhaite ainsi recueillir et intégrer son expérience dès la recherche clinique, et systématiser l’intégration de son vécu dans les stratégies de développement de ses thérapeutiques, notamment en oncologie. MSD, en partenariat avec les établissements de santé engagés dans cette même dynamique, a facilité le déploiement de solutions autour de l’expérience patient auprès des professionnels de santé et porté la voix des patients sur l’organisation de la prise en charge.

Quelles sont les initiatives menées par l’IFEP ?

Amah Kouevi : L’IFEP produit des études, forme les professionnels de santé, encourage et accompagne les institutions de santé dans leurs efforts pour déployer des démarches d’amélioration de l’expérience patient. C’est un domaine de la santé qui est en plein développement aujourd’hui, en France comme à l’international. Mais il faut reconnaître que nous partons de loin et que pour beaucoup, la mise en application de cette philosophie n’en est qu’aux balbutiements. C’est pourquoi le défi de l’information et de la pédagogie reste entier. Nous sommes convaincus qu’il est possible d’ajuster l’approche et l’organisation des soins aux attentes des patients tout en donnant davantage de sens à l’action des professionnels de santé.

Comment se concrétise votre collaboration dans le domaine de l’oncologie ? 

Amah Kouevi : Le cancer touche ou touchera dans le futur de nombreuses familles qui auront à traverser une épreuve évidemment difficile sur les plans clinique, psychologique et social. Tout le monde se sent concerné, directement ou indirectement. C’est cette dimension universelle qui nous a poussé à choisir le thème de l’annonce du diagnostic pour la réalisation d’une série vidéo. Il est parfois plus facile de faire passer des messages profonds avec un emballage d’apparence superficielle. A travers la série « P+S=❤ », nous voulons montrer que même dans un contexte de crise du système de santé, les professionnels et les patients ont des intérêts convergents. 

Karine Didier : La phase d’annonce représente un moment fort de la relation de confiance entre un professionnel de santé et son patient. Elle est souvent associée à l’inquiétude face à la maladie qui s’annonce, aux traitements lourds à devoir envisager et aux changements de vie que cela va impliquer au quotidien pour le patient mais également pour ses proches. Dans ce contexte particulièrement délicat de devoir annoncer et recevoir une mauvaise nouvelle, il nous a semblé qu’une série de vidéos au ton « décalé » pouvait être un bon vecteur de sensibilisation sur un temps essentiel qu’est celui de la prise en charge. La signature de ces vidéos : « Si c’est difficile à entendre, c’est aussi difficile à dire » illustre d’ailleurs cette difficulté. Le professionnel de santé est ainsi renvoyé à ses propres limites, sa vulnérabilité, ses angoisses éventuelles et en avoir conscience, c’est déjà un premier pas pour trouver les mots justes…

La saga P+S, présentée par l’Institut français de l’expérience patient, fait son grand retour avec la Saison 2 !