Lutte contre le papillomavirus humain (HPV) : quel bilan en 2024 ?

22/04/2024

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A l’occasion de la semaine européenne de la vaccination, du 22 au 28 avril, MSD a dévoilé les résultats d’un baromètre mené par IPSOS autour des perceptions et comportements des mères d’adolescents dans la prévention des maladies liées aux HPV.

L’augmentation du niveau de connaissances générales des mères – 56 % considérant être bien informées l’an dernier contre 70 % cette année – montrent que les initiatives gouvernementales et la sensibilisation du grand public ont porté leurs fruits.

Il reste pourtant d’importants progrès à réaliser pour répondre à l’urgence de santé publique que représente le HPV. Certaines idées reçues persistent et constituent un frein à l’augmentation des couvertures vaccinales, toujours bien en-deçà de l’objectif de 80 % fixé par l’OMS et l’INCa.

Le papillomavirus humain (HPV)

Les papillomavirus humains sont des virus très répandus dans le monde. Dans 90 % des cas, l’organisme parvient à les éliminer mais parfois, l’infection persiste et peut causer de graves problèmes de santé.

Les HPV sont ainsi à l’origine d’environ 6 400 nouveaux cas de cancers chaque année chez les femmes et les hommes et 35 000 traitements pour des lésions cervicales précancéreuses. Ce sont aussi 100 000 cas de verrues anogénitales, avec un impact très important sur la qualité de vie.

Un fardeau lourd, mais évitable

Grâce à la vaccination et la mobilisation des différents acteurs de la prévention, il est possible de protéger les jeunes filles et garçons contre les maladies liées aux HPV, et d’atteindre l’objectif d’élimination des cancers liés à HPV.

D’autres pays sont d’ailleurs en passe d’y parvenir. Le Portugal et la Belgique, par exemple, ont mis en place des politiques volontaristes de vaccination d’ampleur : campagnes de sensibilisation auprès du grand public, formation des professionnels de santé, parcours vaccinal très organisé… Ces actions leur ont permis d’atteindre des taux de couverture vaccinale de respectivement 89 % et 69 % chez les filles, et ainsi d’ouvrir la voie à l’élimination de ces cancers.

Une connaissance en progression, des efforts à poursuivre

2023 : un tournant majeur dans la prévention des infections à HPV

Il y a un an, le président de la République Emmanuel Macron a montré son engagement dans cette lutte, avec la mise en place d’un plan national ambitieux de vaccination contre le HPV. Depuis septembre 2023, le Gouvernement a mis en œuvre deux actions concrètes pour lutter contre le HPV et répondre à l’urgence de santé publique : une campagne de vaccination contre le HPV au collège en classe de 5ème, et l’élargissement des compétences de certains professionnels de santé, comme les pharmaciens qui ont désormais la possibilité de prescrire et d’administrer les vaccins dès 11 ans.

Entre campagnes d’information et large couverture médiatique, l’actualité autour du HPV a généré une forte mobilisation, à l’origine de l’émergence de signaux très encourageants. La diffusion de la connaissance a en effet participé à l’amélioration des couvertures vaccinales.

Une mobilisation à ancrer dans la durée

La France s’est donné l’ambition d’éliminer les maladies HPV induites, et pourtant, les taux de vaccination restent pour l’heure bien en-deçà de l’objectif fixé par les autorités de santé. En dépit des progrès réalisés, il est nécessaire de poursuivre la dynamique en cours et de continuer la diffusion de l’information pour que les jeunes Français aient tous les mêmes chances d’éviter ces cancers – et ainsi restaurer une forme d’équité d’accès à la prévention.

Clarisse Lhoste

Clarisse Lhoste
Présidente de MSD en France

« Nous avons fait de beaux progrès mais il ne faut pas relâcher les efforts. Nous avons les moyens d’éliminer collectivement les cancers liés au HPV et de protéger des milliers de vies. Nous pouvons faire aussi bien – si ce n’est mieux – que nos voisins européens, où les taux atteignent jusqu’à environ 90 % de taux de vaccination. Poursuivons la mobilisation ! »

MSD, acteur historique de la prévention

MSD a joué un rôle pionnier dans l’histoire de la vaccination. Depuis plus de 130 ans, l’entreprise contribue à la découverte, au développement, à la production et à la mise à disposition de vaccins innovants. Parmi les exemples notables, le premier vaccin contre la variole en 1898, le premier vaccin contre la rougeole en 1963, le premier vaccin contre les infections à HPV en 2006, ou plus récemment, en 2019, la mise à disposition du premier vaccin contre Ebola.

Aujourd’hui, MSD met à disposition 12 vaccins en France qui protègent contre 16 maladies à tous les âges de la vie, des enfants aux sujets âgés en passant par les adolescents.

Un acteur de santé publique

Partenaire aux côtés des acteurs de santé, MSD veille à apporter une information de qualité aux professionnels de santé et à tous les acteurs de la vaccination, à la fois aux niveaux national et territorial. MSD est en outre particulièrement engagé dans un combat : réduire les inégalités d’accès. C’est pourquoi l’entreprise travaille au niveau local avec les acteurs de la prévention pour soutenir des initiatives au plus proche de la population. MSD soutient également la mise en place d’actions de proximité pour sensibiliser les adolescents et leurs parents, et permettre ainsi une décision éclairée.

FR-CMM-00667 – Avril 2024