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MSD accompagne ses collaborateurs proches aidants

6 octobre 2022

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Annonce d’une maladie grave chez l’enfant, accompagnement d’un proche handicapé ou d’un parent en perte d’autonomie… de nombreux salariés assurent aujourd’hui un rôle de “proche aidant”, qui implique un investissement régulier voire quotidien auprès de la personne aidée.

Florence, en tant que « lead D&I » sur la thématique du handicap et de la maladie », peux-tu nous dire ce qui définit un proche aidant et combien de personnes sont potentiellement concernées chez MSD ?

Florence Marchi : Juridiquement, le proche aidant est défini comme étant une « personne qui vient en aide, de manière régulière et fréquente, à titre non professionnel, pour accomplir tout ou partie des actes ou des activités de la vie quotidienne d’une personne en perte d’autonomie, du fait de l’âge, de la maladie ou d’un handicap ».

Donc potentiellement nous sommes tous concernés et actuellement, je pense que certains d’entre nous le vivent au quotidien sans jamais en avoir parlé à un de leur collègue.  On estime qu’en 2030, 1 actif sur 4 sera proche aidant.

Cependant, pour être reconnu comme proche aidant, le travailleur ou la travailleuse doit s’adresser aux professionnels de la santé et aux services sociaux pour obtenir une attestation.

Cette situation peut entraîner des répercussions importantes sur l’emploi du temps et l’activité professionnelle des personnes concernées. Quels sont les dispositifs mis en place chez MSD ?

Florence Marchi : Il y a plusieurs dispositifs :

  • Le congé « proche aidant » qui permet à   chaque collaborateur concerné de demander de suspendre son contrat de travail pour une période. La durée de ce congé est de 3 mois renouvelable, sans toutefois pouvoir excéder un an dans toute sa carrière professionnelle. Toutes les modalités sont décrites dans le guide pratique.
  • Le passage d’une activité temps plein à une  activité à temps partiel dans le cadre de notre accord 90%
  • L’adaptation du télétravail peut être demandée en accord avec la hiérarchie
  • Les salariés peuvent, de manière solidaire, faire un don de jours et  MSD France abonde les jours de congés donnés à hauteur de 50%.

Philippe, peux-tu nous parler un peu de toi, en tant que proche aidant, et de la manière dont cela peut impacter ton quotidien en tant que collaborateur ?

Philippe Mariot : C’est toujours difficile de parler de soi car il n’y a pas une situation mais de multiples situations. Les aidants sont confrontés à des situations très différentes dont l’impact est souvent très personnel et très varié.

Pour ma part, j’accompagne depuis plus de 5 ans une personne avec des troubles neurologiques. Après deux années difficiles, je considère que la situation est stable.

J’ai trouvé au sein de MSD un environnement bienveillant et favorable pour en parler, avec des collègues à l’écoute, sans être intrusifs qui savent que certains jours, je suis épuisé physiquement et intellectuellement. J’en profite pour les remercier.

Je suis aussi content d’avoir pu intégrer l’ambassade Diversité et Inclusion sur le handicap et de pouvoir partager mon expérience et être à mon tour à l’écoute des autres.

Comment MSD t’accompagne au quotidien ? Comment l’abondement mis en place peut te garantir une meilleure situation de travail et un équilibre personnel ?

Philippe Mariot : La mise en place de l’abondement à titre personnel va me permettre d’avoir plus de flexibilité d’absence pour accompagner la personne dont je suis l’aidant à ses rendez-vous médicaux, à participer au parcours de soins en pouvant rencontrer l’équipe de soin, ceci en conservant mes propres jours de congés pour pouvoir me reposer et me ressourcer, ce qui est essentiel en tant qu’aidant.

Lors d’épisodes aigus, découverte de maladie, premier cycle de traitement chronique, la possibilité d’être proche du patient est un élément majeur à l’aide à la guérison ou à l’acceptation de la situation. Par ailleurs, cela permet une diminution de la charge mentale car on a toujours l’impression de ne pas en faire assez et de ne pas être présent.

En un mot, cette mesure créé un ilot de sérénité dans l’océan de stress induit par la maladie.