MSD France obtient 96/100 à l’index d’égalité femmes-hommes en 2024
21 février 2024
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L’égalité au travail entre les hommes et les femmes : une priorité pour MSD
Le gouvernement a fait de l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes une priorité du quinquennat du Président de la République. A ce titre, l’index de l’égalité professionnelle a été conçu comme un outil simple et pratique qui permet aux entreprises de mesurer les écarts de rémunération entre les femmes et les hommes.
Cette priorité en est également une au sein de MSD, qui s’engage au quotidien dans la lutte contre les inégalités entre salariés ainsi qu’en faveur de la mixité en entreprise.
Ainsi, cet index récompense l’engagement de longue date de MSD dans :
La réduction des écarts de rémunération,
La réduction des écarts de répartition des augmentations individuelles,
La réduction des écarts de répartition des promotions,
Les modalités d’augmentation des salariées de retour de congé maternité,
L’établissement de la parité parmi les 10 plus hautes rémunérations.
MSD obtient pour la cinquième année consécutive la note maximale pour quatre des cinq indicateurs mentionnés plus haut, une preuve de l’importance que nous accordons à l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes.
"MSD s'attache à garantir une égalité de traitement entre les salariés, du recrutement à la gestion des carrières, en passant par l'évaluation et la gestion des rémunérations."
Guillaume Jarlot
Directeur des Ressources Humaines MSD France
Vigilants à la notion d'égalité au sein de l'entreprise, nous réalisons chaque année une analyse approfondie des rémunérations et procédons à des ajustements si nécessaires, avec l'aide d'outils conçus pour assurer une neutralité maximale.
Et concrètement ?
46 %
de femmes au sein du comité de direction
100 %
d’augmentations suite à un congé maternité
4 femmes à l’honneur à l’occasion de la journée internationale des femmes et filles de science
Malgré leur contribution dans l’ensemble des domaines de la science, les femmes restent encore aujourd’hui sous-représentées, mais également pénalisées par des écarts importants en termes de salaires ou encore d’accès aux postes les plus élevés de leurs organisations.
Pourtant, l’égalité des genres doit être une priorité : l’accompagnement des jeunes filles, leur formation et leur pleine aptitude à faire entendre leurs idées sont des leviers de développement et de paix. (source : Unesco)
Depuis près d’un an, 25 de nos collaborateurs-ambassadeurs sont réunis autour des 5 piliers de la diversité et de l’inclusion, dont notamment la thématique de l’égalité professionnelle & du leadership au féminin. Cette équipe – composée de femmes (et d’hommes !) – œuvre au quotidien pour agir en faveur de l’équité des genres, du développement d’une culture inclusive, et réduire les biais inconscients qui peuvent perdurer. Parce que le leadership n’a pas de genre, elle encourage ainsi les femmes à développer leur plein potentiel, à libérer la parole sur des sujets encore tabous et à déconstruire les stéréotypes genrés.
A l’occasion de la Journée Internationale des Femmes et Filles de Science, MSD France met à l’honneur quatre collaboratrices qui contribuent chaque jour à faire progresser la science. Quatre portraits de femmes engagées, avec quatre expériences de vie différentes. Des neurosciences au médical, en passant par le digital et la data, nous avons souhaité mettre en lumière l’ensemble des disciplines qui composent la science.
Partons à leur rencontre…
Aude SURCOUF Responsable de pôle relations site investigations cliniques – MSD France
Louise MANSION Cheffe de projet Innovation, au sein de l’équipe Digital Marketing Innovation (DMI)
Camille LIAUTARD Directrice médicale déléguée Cytomégalovirus (CMV) – MSD France
Agnès RIVIERE Directrice du Centre d’Excellence IAD (Interprétation et Analyses de Données) – MSD France
Selon toi, quels sont les freins à la parité dans la science ?
Aude Surcouf : Ce que j’ai pu constater dans mon parcours, c’est que le monde de la recherche est encore majoritairement masculin, bien que les chiffres aient évolué ces dernières années
Pour accéder à un poste de chercheur dans une industrie ou une institution publique, il faut d’abord obtenir un doctorat puis il est ensuite recommandé d’avoir une expérience professionnelle d’une ou plusieurs années à l’étranger avant de pouvoir prétendre à un post stable. Or, à l’âge ou certaines femmes envisagent de construire une famille, cette longue perspective d’instabilité et d’incertitude professionnelle peut décourager les plus brillantes d’entre elles à poursuivre dans cette voie. Le fait que le salaire moyen des femmes soit inférieur à celui des hommes n’encourage par ailleurs probablement pas les femmes à de tels sacrifices.
Louise Mansion : De mes observations, il y’a plusieurs niveaux de freins : à l’école, dans la vie professionnelle et dans la reconnaissance professionnelle.
Au-delà de la sous-représentation des femmes dans les métiers de sciences, c’est aussi au sein de la carrière professionnelle que cela dysfonctionne. Il y a souvent un manque d’équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle, alors qu’en parallèle les tâches domestiques restent encore trop prises en charge par les femmes (elles en font 50% de plus que les hommes !)
Camille Liautard : J’ai la grande chance d’avoir fait de ma passion mon métier, sans jamais me mettre de barrières. Grâce à mon éducation et notamment l’image de mon père qui était autant impliqué que ma mère à la maison et ne faisait aucune différence entre mon frère et moi, je ne me suis jamais demandé si mes compétences étaient différentes de celles d’un homme.
Malheureusement, les chiffres sont sans appel ! Il y a un déficit important de femmes dans les sciences, notamment dans les fonctions à responsabilités. Et pourtant, la science n’a pas de sexe !
« La vraie richesse est de se sentir légitime telle que l’on est, et ne pas croire que la féminité dévaloriserait la cause défendue. »
Agnès Rivière
Selon toi, quelles sont les pistes de solutions ?
Aude Surcouf : A mon sens, l’un des axes de travail pour augmenter la représentation des femmes dans les filières scientifiques serait de les rendre plus visibles dans la presse scientifique et les médias. J’imagine qu’il est difficile pour une jeune femme de se projeter dans un domaine où elle n’est que très peu représentée. D’ailleurs, les femmes sont également très peu représentées parmi les enseignants des matières scientifiques, c’est donc une problématique qui commence dès le plus jeune âge.
Louise Mansion : Je pense que les difficultés pour en arriver là venaient de mes aprioris construits sur les biais cognitifs de représentation de la société. Je rejoins Aude quand elle dit que la prédominance masculine dans la représentation des métiers scientifiques laisse peu de place à la projection pour une petite fille dans ces métiers-là, et la manière dont nous communiquons sur ces métiers là non plus !
Être scientifique ce n’est pas que du terre-à-terre, il faut aussi avoir une part de rêve en soi et un peu de folie pour créer le monde de demain ! Ce n’est pas parce qu’on est scientifique que nous ne sommes pas créatifs, bien au contraire !
Camille Liautard : On pourrait trouver plusieurs explications à ce constat. A mon sens, l’une d’entre elles est le fait que les croyances limitantes sont encore très ancrées dans nos esprits, impactant aussi bien ses proches que soi-même. Je pense que l’éducation et la société ont un rôle crucial pour que les aspirations de carrière des jeunes femmes en science ne se conforment pas aux stéréotypes de genre. C’est donc à nous tous, collectivement, de faire évoluer cette situation. Une idée pourrait être de véhiculer l’image de femmes de sciences conciliant également une vie de famille dans le but d’inspirer toutes les jeunes femmes qui n’auront pas à se demander un jour si un choix est à faire.
Et toi dans tout cela ?
Aude Surcouf : Je pense que ma chance a été que le sport fasse partie intégrante de ma vie dès mon plus jeune âge ; j’ai grandi avec des valeurs très fortes de rigueur, de persévérance et de travail.
J’y ai aussi appris que je pouvais être performante, au même titre que les garçons, et que le genre n’avait rien à voir avec la réussite et l’aptitude à atteindre ses objectifs ! C’est un véritable atout pour la vie que d’avoir ce bagage-là.
J’ai la chance d’avoir rencontré peu de difficultés dans la progression de ma carrière professionnelle, mais je ne fais pas exception et suis victime de préjugés et de croyances limitantes : les miennes ! La confiance en soi et le sentiment de légitimité me font parfois défaut, et ce sont pourtant des éléments essentiels pour progresser. J’encourage donc toutes les femmes (et les hommes !) à s’en persuader et à ne pas douter de leurs capacités à atteindre leurs objectifs, quels qu’ils soient. Luttons contre l’auto-censure !
Louise Mansion : Je crois que ce sont ma curiosité du monde et ma passion pour le vivant qui m’ont toujours poussé à aller plus loin. La méthode scientifique me passionne d’ailleurs toujours autant et m’aide beaucoup dans mon travail et dans ma vie de tous les jours face à mes nombreux questionnements ou pour prendre tout simplement du recul. Enfin, le soutien et l’entraide entre amies à la fac sont évidemment très précieux : seule on va vite, ensemble on va plus loin !
Aujourd’hui, rencontres-tu encore des difficultés en tant que femme de science ?
Agnès Rivière : J’ai la chance d’être chez MSD France, une entreprise très bienveillante. Mais en dehors, je suis encore confrontée à la surprise de certaines personnes, qui posent souvent la question : « comment gères-tu ta famille avec ton travail ? » !
On peut être une femme, avoir une carrière bien remplie, dans les sciences ou ailleurs, et être maman. Ce n’est pas incompatible.
Quel serait ton exemple de femme scientifique inspirante ?
Aude Surcouf : Marie Curie, sans hésitation ! Probablement parce qu’elle a œuvré dans le domaine dans lequel je travaille quotidiennement et qu’elle est à l’origine d’un pilier fort du traitement contre le cancer. Curieuse, brillante, persévérante, courageuse, elle incarne de très belles valeurs qui inspirent tous les êtres humains !
Louise Mansion : Pourquoi prendre une seule femme quand un duo féminin franco-américain vous inspire ? Emmanuelle Charpentier et Jennifer Doudna ont reçu le prix Nobel de Chimie en 2020 pour la découverte et la mise au point d’une technologie révolutionnaire : les ciseaux génétiques CRISPR-Cas9. Non seulement cela révolutionne le monde de la science et des thérapies de demain, mais c’est aussi un très bel exemple de collaboration internationale (et cela entre femmes) !
Le mot de la fin ?
Agnès Rivière : Il ne faut pas avoir peur de se remettre en cause, il faut explorer, et surtout s’écouter. Aujourd’hui, je n’attendrais pas de le découvrir par moi-même, je dirais à la petite fille que j’étais : « Tu as envie de faire ce métier, n’aies pas peur fais-le et crois en toi ! »
Mesurer, agir, s’améliorer : en 2023, on accélère le rythme sur la RSE
A quoi bon guérir nos patients s’ils vivent sur une planète malade ?
Toute la réflexion de MSD France sur sa responsabilité environnementale est partie de cette question.
Les enjeux autour de la RSE sont depuis toujours une priorité pour MSD et font écho à notre mission première : sauver et améliorer des vies.
Le changement climatique et la détérioration de la biodiversité, des phénomènes dénoncés depuis plus de 30 ans, sont désormais une réalité et une évidence étayées scientifiquement, face auxquelles des actes forts s’imposent. Alors en 2023, il est urgent d’accélérer notre action avec des mesures concrètes de décarbonation de nos activités, et une rigueur académique dans leur mise en place : mesurer, agir, s’améliorer.
Chez MSD France, nous avons traduit en actions fortes au niveau de la filiale les engagements pris par notre Groupe. Notre démarche RSE repose ainsi sur 3 piliers : prendre soin de nos collaborateurs, agir pour et avec les patients et s’engager en faveur de l’environnement.
Prendre soin de nos collaborateurs, fondement de notre culture d’entreprise.
Depuis toujours, notre conviction est que le bien-être de nos 850 collaborateurs est une condition sine qua non de notre performance collective. Cela passe par de nombreux programmes pour améliorer la qualité de vie au travail et le développement d’une culture inclusive, ouverte aux autres et sur la société.
Agir pour et avec les patients, notre raison d’être.
Notre cœur de métier depuis 130 ans consiste à répondre aux besoins des patients. Intégrés à nos réflexions et nos études, les patients sont les piliers d’une démarche que nous souhaitons partenariale. Concrètement, ce sont 39 associations dans 5 aires thérapeutiques avec lesquelles MSD France travaille pour intégrer les patients dès les phases les plus précoces du cycle de vie du médicament, coconstruire des projets sur le long terme et contribuer à permettre aux patients de devenir acteurs de leur prise en charge, au-delà du médicament.
Et parce que l’innovation est importante pour envisager un monde en meilleure santé, MSD dédie 25% de son chiffre d’affaires à la recherche et au développement de nouvelles molécules, et s’emploie chaque jour à favoriser toujours davantage leur accès pour les patients qui en ont besoin. En outre, pour que la recherche continue d’être prolifique, notre fonds de soutien à la recherche en France, MSDAVENIR, a déjà versé 117 millions d’euros de dotation et permis le dépôt de 18 brevets en seulement 7 ans d’existence.
Environnement : agir, s’améliorer et aller encore plus loin.
Plus que jamais conscients du lien indissociable qui existe entre la nature et la santé humaine, nous avons fait le choix d’intégrer pleinement l’impact environnemental de nos activités à notre politique de responsabilité sociale et environnementale (RSE).
Nos engagements s’articulent autour d’un objectif majeur : réduire notre impact de façon significative en nous appuyant sur des actions concrètes, rationnelles et quantifiables !
Il y a un peu plus de 3 ans, nous avions déjà fait le choix d’installer notre siège social dans un bâtiment éco-responsable, certifié Haute Qualité Environnementale (HQE). Pour respecter l’harmonie de ce lieu exceptionnel, nous avons alors encouragé des comportements vertueux : aujourd’hui, chacun à son niveau s’empare de ces sujets au quotidien, avec en permanence à l’esprit l’importance d’agir et de consommer différemment.
En 2022, ce sont les résultats d’un bilan carbone qui nous ont permis de fixer deux objectifs ambitieux : d’une part l’atteinte de la neutralité carbone d’ici 2025 pour nos émissions directes et indirectes liées à nos consommations énergétiques ; d’autre part la réduction de 30% de nos émissions de gaz à effet de serre (GES) d’ici 2030.
D’aucuns diront que c’est un début : nous sommes d’accord ! MSD France s’inscrit dans une démarche d’amélioration continue car la responsabilité à laquelle nous faisons face est indiscutablement collective. Toutefois, au regard de l’urgence climatique, il est important cette année d’aller encore plus loin, encore plus vite.
Dans cette perspective, nous allons notamment porter nos efforts sur le transport, responsable d’une part importante de nos émissions de GES en France (31% en 2019*). Outre le lancement d’une série d’initiatives favorisant les mobilités douces pour les déplacements domicile-travail de nos collaborateurs, nous allons faire évoluer notre flotte automobile vers le 100% électrique à horizon 2030.
Un autre de nos enjeux en 2023 sera de procéder à la sélection de partenaires et fournisseurs plus responsables afin de réduire les émissions de GES du scope 3. L’engagement de nos collaborateurs sera la pierre angulaire de la réussite de notre démarche, aussi prévoyons-nous de déployer une multitude de rendez-vous et d’initiatives tout au long de l’année, pour continuer à les mobiliser, valoriser les écogestes, recenser et implémenter les idées nouvelles.
Pour soutenir ces efforts de transparence et de co-construction, nous mettons à disposition de tous une brochure qui revient sur les différents piliers de nos engagements RSE. Nous l’actualiserons chaque année pour permettre à chacun de suivre nos avancées et les challenges qui se présentent à nous.
2023 sera l’année d’accélération de nos actions vers la transition énergétique et nous le ferons ensemble, avec tous les collaborateurs MSD France !
MSD France a été certifiée Great Place to Work®, un label qui constitue l’un des plus hauts niveaux de reconnaissance de la qualité de l’environnement de travail au sein d’une entreprise. Les résultats de l’enquête réalisée en octobre 2022, pour la première fois en France, révèle que près de 8 collaborateurs sur 10 considèrent qu’il fait bon travailler chez MSD France.
Les collaborateurs saluent la culture d’équité chez MSD France
Le thème de l’équité au travail a été particulièrement salué et reconnu lors de cette enquête, 97% des collaborateurs ayant affirmé être équitablement traités, quelles que soient leur orientation sexuelle (97%), leur origine ethnique (96%) ou leur genre (93%).
En 2022, MSD France a créé 5 ambassades internes en charge de promouvoir et déployer des initiatives concrètes en faveur de la diversité et de l’inclusion. En 2023, ces ambassades auront pour objectif d’aller encore plus loin dans ces démarches.
Cette reconnaissance récompense l’ensemble des efforts et des initiatives de l’entreprise pour offrir aux collaborateurs un environnement de travail épanouissant, respectueux de chacun et qui donne du sens. Nous sommes très fiers des résultats obtenus qui nous motivent à maintenir et faire grandir ce niveau de confiance auprès de nos collaborateurs, en cultivant notamment des notions qui nous sont chères, telle que la diversité et l’inclusion ou encore l’intégrité.
Guillaume Jarlot
Directeur des Ressources Humaines MSD France
Un niveau élevé de fierté exprimé par les collaborateurs
La fierté ressort également comme un axe particulièrement fort dans l’enquête avec 80% des collaborateurs du périmètre ayant répondu positivement aux questions qui y sont relatives.
Dans le détail, ils sont 86% à se déclarer fiers de leurs réalisations, mais également 80% à considérer que leur activité professionnelle a un sens particulier pour eux, qu’ils ne la considèrent pas uniquement comme un emploi : un chiffre qui témoigne d’un fort engagement de chacun vis-à-vis de MSD France et de sa mission.
Ce niveau élevé de fierté exprimé par les collaborateurs nous honore et je les en remercie. Cette conscience collective du rôle que nous avons à jouer en termes de santé publique nous engage chaque jour à donner, ensemble, le meilleur de nous-mêmes pour sauver et améliorer des vies.
Clarisse Lhoste
Présidente de MSD France
Enfin, les collaborateurs MSD France sont 76% à avoir exprimé leur satisfaction concernant la convivialité au sein de l’entreprise : un chiffre élevé qui souligne la qualité des relations interpersonnelles, une ambiance de travail amicale et accueillante ainsi qu’une solidarité entre salariés – des valeurs chères à MSD France et importantes pour les futurs candidats qui rejoindraient MSD demain.
Annonce d’une maladie grave chez l’enfant, accompagnement d’un proche handicapé ou d’un parent en perte d’autonomie… de nombreux salariés assurent aujourd’hui un rôle de “proche aidant”, qui implique un investissement régulier voire quotidien auprès de la personne aidée.
Florence, en tant que « lead D&I » sur la thématique du handicap et de la maladie », peux-tu nous dire ce qui définit un proche aidant et combien de personnes sont potentiellement concernées chez MSD ?
Florence Marchi : Juridiquement, le proche aidant est défini comme étant une « personne qui vient en aide, de manière régulière et fréquente, à titre non professionnel, pour accomplir tout ou partie des actes ou des activités de la vie quotidienne d’une personne en perte d’autonomie, du fait de l’âge, de la maladie ou d’un handicap ».
Donc potentiellement nous sommes tous concernés et actuellement, je pense que certains d’entre nous le vivent au quotidien sans jamais en avoir parlé à un de leur collègue. On estime qu’en 2030, 1 actif sur 4 sera proche aidant.
Cependant, pour être reconnu comme proche aidant, le travailleur ou la travailleuse doit s’adresser aux professionnels de la santé et aux services sociaux pour obtenir une attestation.
Cette situation peut entraîner des répercussions importantes sur l’emploi du temps et l’activité professionnelle des personnes concernées. Quels sont les dispositifs mis en place chez MSD ?
Florence Marchi : Il y a plusieurs dispositifs :
Le congé « proche aidant » qui permet à chaque collaborateur concerné de demander de suspendre son contrat de travail pour une période. La durée de ce congé est de 3 mois renouvelable, sans toutefois pouvoir excéder un an dans toute sa carrière professionnelle. Toutes les modalités sont décrites dans le guide pratique.
Le passage d’une activité temps plein à une activité à temps partiel dans le cadre de notre accord 90%
L’adaptation du télétravail peut être demandée en accord avec la hiérarchie
Les salariés peuvent, de manière solidaire, faire un don de jours et MSD France abonde les jours de congés donnés à hauteur de 50%.
Philippe, peux-tu nous parler un peu de toi, en tant que proche aidant, et de la manière dont cela peut impacter ton quotidien en tant que collaborateur ?
Philippe Mariot : C’est toujours difficile de parler de soi car il n’y a pas une situation mais de multiples situations. Les aidants sont confrontés à des situations très différentes dont l’impact est souvent très personnel et très varié.
Pour ma part, j’accompagne depuis plus de 5 ans une personne avec des troubles neurologiques. Après deux années difficiles, je considère que la situation est stable.
J’ai trouvé au sein de MSD un environnement bienveillant et favorable pour en parler, avec des collègues à l’écoute, sans être intrusifs qui savent que certains jours, je suis épuisé physiquement et intellectuellement. J’en profite pour les remercier.
Je suis aussi content d’avoir pu intégrer l’ambassade Diversité et Inclusion sur le handicap et de pouvoir partager mon expérience et être à mon tour à l’écoute des autres.
Comment MSD t’accompagne au quotidien ? Comment l’abondement mis en place peut te garantir une meilleure situation de travail et un équilibre personnel ?
Philippe Mariot : La mise en place de l’abondement à titre personnel va me permettre d’avoir plus de flexibilité d’absence pour accompagner la personne dont je suis l’aidant à ses rendez-vous médicaux, à participer au parcours de soins en pouvant rencontrer l’équipe de soin, ceci en conservant mes propres jours de congés pour pouvoir me reposer et me ressourcer, ce qui est essentiel en tant qu’aidant.
Lors d’épisodes aigus, découverte de maladie, premier cycle de traitement chronique, la possibilité d’être proche du patient est un élément majeur à l’aide à la guérison ou à l’acceptation de la situation. Par ailleurs, cela permet une diminution de la charge mentale car on a toujours l’impression de ne pas en faire assez et de ne pas être présent.
En un mot, cette mesure créé un ilot de sérénité dans l’océan de stress induit par la maladie.
Congé parental jusqu’à 12 semaines : MSD agit en faveur de l’équité au travail de tous ses salariés
5 avril 2022
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A compter du mois d’avril 2022, tout salarié en CDI ou en CDD d’au moins un an chez MSD France et qui accueille un enfant ou dont le partenaire accueille un enfant (naissance ou adoption), pourra bénéficier du congé parentalité de 12 semaines rémunéré à 100% de son salaire de base.
L’instauration de cette mesure vise à soutenir toutes les familles et leur donner la possibilité d’accueillir leur enfant dans les meilleures conditions.
Convaincu que l’équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle favorise l’épanouissement et la qualité de vie au travail, MSD poursuit ses efforts pour accompagner ses collaborateurs dans les moments de vie les plus importants, comme l’arrivée d’un enfant au sein d’une famille.
"L’instauration d’un congé parental rémunéré doit permettre d’assurer l’équité de tous nos salariés au sein de l’entreprise, quel que soit leur sexe ou la composition de leur foyer, et de permettre à chaque famille d’accueillir leur enfant en toute sérénité."
Depuis le début du conflit en Ukraine, notre groupe se mobilise pour assurer la sécurité de nos collaborateurs ainsi que l’accès des patients à nos médicaments et vaccins.
L’accès aux soins dans cette période troublée pourrait être gravement entravé. Pour cette raison, MSD s’engage à contribuer à l’aide humanitaire nécessaire aux populations touchées. A ce jour, le groupe a livré 135 000 doses de notre traitement anti-Covid-19 au gouvernement ukrainien et a fait don de 100 000 doses supplémentaires à Direct Relief, une organisation fournissant une assistance médicale d’urgence. En outre, MSD s’est engagé à verser 1 million de dollars à des organisations humanitaires, dont la Croix-Rouge américaine.
En France, notre engagement se poursuit au travers de notre partenariat historique avec l’association Tulipe, l’association d’urgence et de solidarité internationale des entreprises de santé qui fédère leurs dons pour répondre aux besoins de populations en détresse. Pour soutenir ses actions, MSD France a fait un don de kits de perfusion, d’une valeur totale de plus de 200 000€, dont une partie a déjà été envoyée en Ukraine.
Nous nous sommes donnés comme mission de sauver et améliorer des vies dans le monde entier. Dans ce contexte de crise humanitaire, notre engagement est total aux côtés de ceux qui souffrent de ce conflit.
Pour en savoir plus sur les actions du groupe MSD en soutien à l’Ukraine, cliquez ici.