4 femmes à l’honneur à l’occasion de la journée internationale des femmes et filles de science

Malgré leur contribution dans l’ensemble des domaines de la science, les femmes restent encore aujourd’hui sous-représentées, mais également pénalisées par des écarts importants en termes de salaires ou encore d’accès aux postes les plus élevés de leurs organisations.

Pourtant, l’égalité des genres doit être une priorité : l’accompagnement des jeunes filles, leur formation et leur pleine aptitude à faire entendre leurs idées sont des leviers de développement et de paix. (source : Unesco)

Chez MSD France, l’égalité entre les hommes et les femmes fait l’objet de toutes les attentions. Notre laboratoire pharmaceutique a ainsi obtenu la note de 98/100 à son dernier index d’égalité hommes/femmes

Depuis près d’un an, 25 de nos collaborateurs-ambassadeurs sont réunis autour des 5 piliers de la diversité et de l’inclusion, dont notamment la thématique de l’égalité professionnelle & du leadership au féminin. Cette équipe – composée de femmes (et d’hommes !) – œuvre au quotidien pour agir en faveur de l’équité des genres, du développement d’une culture inclusive, et réduire les biais inconscients qui peuvent perdurer. Parce que le leadership n’a pas de genre, elle encourage ainsi les femmes à développer leur plein potentiel, à libérer la parole sur des sujets encore tabous et à déconstruire les stéréotypes genrés.

A l’occasion de la Journée Internationale des Femmes et Filles de Science, MSD France met à l’honneur quatre collaboratrices qui contribuent chaque jour à faire progresser la science. Quatre portraits de femmes engagées, avec quatre expériences de vie différentes. Des neurosciences au médical, en passant par le digital et la data, nous avons souhaité mettre en lumière l’ensemble des disciplines qui composent la science. 

Partons à leur rencontre…

Aude SURCOUF
Responsable de pôle relations site investigations cliniques – MSD France
Louise MANSION
Cheffe de projet Innovation, au sein de l’équipe Digital Marketing Innovation (DMI)
Camille LIAUTARD
Directrice médicale déléguée Cytomégalovirus (CMV) – MSD France
Agnès RIVIERE
Directrice du Centre d’Excellence IAD (Interprétation et Analyses de Données) – MSD France

Selon toi, quels sont les freins à la parité dans la science ?

Aude Surcouf : Ce que j’ai pu constater dans mon parcours, c’est que le monde de la recherche est encore majoritairement masculin, bien que les chiffres aient évolué ces dernières années

Pour accéder à un poste de chercheur dans une industrie ou une institution publique, il faut d’abord obtenir un doctorat puis il est ensuite recommandé d’avoir une expérience professionnelle d’une ou plusieurs années à l’étranger avant de pouvoir prétendre à un post stable. Or, à l’âge ou certaines femmes envisagent de construire une famille, cette longue perspective d’instabilité et d’incertitude professionnelle peut décourager les plus brillantes d’entre elles à poursuivre dans cette voie. Le fait que le salaire moyen des femmes soit inférieur à celui des hommes n’encourage par ailleurs probablement pas les femmes à de tels sacrifices.

Louise Mansion : De mes observations, il y’a plusieurs niveaux de freins : à l’école, dans la vie professionnelle et dans la reconnaissance professionnelle.

Au-delà de la sous-représentation des femmes dans les métiers de sciences, c’est aussi au sein de la carrière professionnelle que cela dysfonctionne. Il y a souvent un manque d’équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle, alors qu’en parallèle les tâches domestiques restent encore trop prises en charge par les femmes (elles en font 50% de plus que les hommes !)

Camille Liautard : J’ai la grande chance d’avoir fait de ma passion mon métier, sans jamais me mettre de barrières. Grâce à mon éducation et notamment l’image de mon père qui était autant impliqué que ma mère à la maison et ne faisait aucune différence entre mon frère et moi, je ne me suis jamais demandé si mes compétences étaient différentes de celles d’un homme.

Malheureusement, les chiffres sont sans appel ! Il y a un déficit important de femmes dans les sciences, notamment dans les fonctions à responsabilités. Et pourtant, la science n’a pas de sexe !

« La vraie richesse est de se sentir légitime telle que l’on est, et ne pas croire que la féminité dévaloriserait la cause défendue. »

Agnès Rivière

Selon toi, quelles sont les pistes de solutions ?

Aude Surcouf : A mon sens, l’un des axes de travail pour augmenter la représentation des femmes dans les filières scientifiques serait de les rendre plus visibles dans la presse scientifique et les médias. J’imagine qu’il est difficile pour une jeune femme de se projeter dans un domaine où elle n’est que très peu représentée. D’ailleurs, les femmes sont également très peu représentées parmi les enseignants des matières scientifiques, c’est donc une problématique qui commence dès le plus jeune âge.

Louise Mansion : Je pense que les difficultés pour en arriver là venaient de mes aprioris construits sur les biais cognitifs de représentation de la société. Je rejoins Aude quand elle dit que la prédominance masculine dans la représentation des métiers scientifiques laisse peu de place à la projection pour une petite fille dans ces métiers-là, et la manière dont nous communiquons sur ces métiers là non plus ! 

Être scientifique ce n’est pas que du terre-à-terre, il faut aussi avoir une part de rêve en soi et un peu de folie pour créer le monde de demain ! Ce n’est pas parce qu’on est scientifique que nous ne sommes pas créatifs, bien au contraire ! 

Camille Liautard : On pourrait trouver plusieurs explications à ce constat. A mon sens, l’une d’entre elles est le fait que les croyances limitantes sont encore très ancrées dans nos esprits, impactant aussi bien ses proches que soi-même. Je pense que l’éducation et la société ont un rôle crucial pour que les aspirations de carrière des jeunes femmes en science ne se conforment pas aux stéréotypes de genre. C’est donc à nous tous, collectivement, de faire évoluer cette situation. Une idée pourrait être de véhiculer l’image de femmes de sciences conciliant également une vie de famille dans le but d’inspirer toutes les jeunes femmes qui n’auront pas à se demander un jour si un choix est à faire.

Et toi dans tout cela ?

Aude Surcouf : Je pense que ma chance a été que le sport fasse partie intégrante de ma vie dès mon plus jeune âge ; j’ai grandi avec des valeurs très fortes de rigueur, de persévérance et de travail. 

J’y ai aussi appris que je pouvais être performante, au même titre que les garçons, et que le genre n’avait rien à voir avec la réussite et l’aptitude à atteindre ses objectifs ! C’est un véritable atout pour la vie que d’avoir ce bagage-là. 

J’ai la chance d’avoir rencontré peu de difficultés dans la progression de ma carrière professionnelle, mais je ne fais pas exception et suis victime de préjugés et de croyances limitantes : les miennes ! La confiance en soi et le sentiment de légitimité me font parfois défaut, et ce sont pourtant des éléments essentiels pour progresser. J’encourage donc toutes les femmes (et les hommes !) à s’en persuader et à ne pas douter de leurs capacités à atteindre leurs objectifs, quels qu’ils soient. Luttons contre l’auto-censure !

Louise Mansion : Je crois que ce sont ma curiosité du monde et ma passion pour le vivant qui m’ont toujours poussé à aller plus loin. La méthode scientifique me passionne d’ailleurs toujours autant et m’aide beaucoup dans mon travail et dans ma vie de tous les jours face à mes nombreux questionnements ou pour prendre tout simplement du recul. Enfin, le soutien et l’entraide entre amies à la fac sont évidemment très précieux : seule on va vite, ensemble on va plus loin !

Aujourd’hui, rencontres-tu encore des difficultés en tant que femme de science ?

Agnès Rivière : J’ai la chance d’être chez MSD France, une entreprise très bienveillante. Mais en dehors, je suis encore confrontée à la surprise de certaines personnes, qui posent souvent la question : « comment gères-tu ta famille avec ton travail ? » !

On peut être une femme, avoir une carrière bien remplie, dans les sciences ou ailleurs, et être maman. Ce n’est pas incompatible.

Quel serait ton exemple de femme scientifique inspirante ?

Aude Surcouf : Marie Curie, sans hésitation ! Probablement parce qu’elle a œuvré dans le domaine dans lequel je travaille quotidiennement et qu’elle est à l’origine d’un pilier fort du traitement contre le cancer. Curieuse, brillante, persévérante, courageuse, elle incarne de très belles valeurs qui inspirent tous les êtres humains !

Louise Mansion : Pourquoi prendre une seule femme quand un duo féminin franco-américain vous inspire ? Emmanuelle Charpentier et Jennifer Doudna ont reçu le prix Nobel de Chimie en 2020 pour la découverte et la mise au point d’une technologie révolutionnaire : les ciseaux génétiques CRISPR-Cas9. Non seulement cela révolutionne le monde de la science et des thérapies de demain, mais c’est aussi un très bel exemple de collaboration internationale (et cela entre femmes) !

Le mot de la fin ?

Agnès Rivière : Il ne faut pas avoir peur de se remettre en cause, il faut explorer, et surtout s’écouter. Aujourd’hui, je n’attendrais pas de le découvrir par moi-même, je dirais à la petite fille que j’étais : « Tu as envie de faire ce métier, n’aies pas peur fais-le et crois en toi ! »

Mesurer, agir, s’améliorer : en 2023, on accélère le rythme sur la RSE

A quoi bon guérir nos patients s’ils vivent sur une planète malade ? 

Toute la réflexion de MSD France sur sa responsabilité environnementale est partie de cette question.

Les enjeux autour de la RSE sont depuis toujours une priorité pour MSD et font écho à notre mission première : sauver et améliorer des vies.

Le changement climatique et la détérioration de la biodiversité, des phénomènes dénoncés depuis plus de 30 ans, sont désormais une réalité et une évidence étayées scientifiquement, face auxquelles des actes forts s’imposent. Alors en 2023, il est urgent d’accélérer notre action avec des mesures concrètes de décarbonation de nos activités, et une rigueur académique dans leur mise en place : mesurer, agir, s’améliorer. 

Chez MSD France, nous avons traduit en actions fortes au niveau de la filiale les engagements pris par notre Groupe. Notre démarche RSE repose ainsi sur 3 piliers : prendre soin de nos collaborateurs, agir pour et avec les patients et s’engager en faveur de l’environnement.

Prendre soin de nos collaborateurs, fondement de notre culture d’entreprise.

Depuis toujours, notre conviction est que le bien-être de nos 850 collaborateurs est une condition sine qua non de notre performance collective. Cela passe par de nombreux programmes pour améliorer la qualité de vie au travail et le développement d’une culture inclusive, ouverte aux autres et sur la société.

Équité professionnelle, diversité, inclusion, culture du bénévolat ne sont jamais aussi explicites qu’avec des exemples concrets : 98/100, c’est notre indice d’égalité femme/homme. 12 semaines, c’est la durée du congé parentalité pour tous les parents accueillant un enfant dans leur foyer. Et depuis peu, les collaborateurs qui assurent aussi le rôle de proches aidants peuvent bénéficier de dons de jours de congés de la part de leurs collègues, abondés par MSD France.

Agir pour et avec les patients, notre raison d’être. 

Notre cœur de métier depuis 130 ans consiste à répondre aux besoins des patients. Intégrés à nos réflexions et nos études, les patients sont les piliers d’une démarche que nous souhaitons partenariale. Concrètement, ce sont 39 associations dans 5 aires thérapeutiques avec lesquelles MSD France travaille pour intégrer les patients dès les phases les plus précoces du cycle de vie du médicament, coconstruire des projets sur le long terme et contribuer à permettre aux patients de devenir acteurs de leur prise en charge, au-delà du médicament.

Et parce que l’innovation est importante pour envisager un monde en meilleure santé, MSD dédie 25% de son chiffre d’affaires à la recherche et au développement de nouvelles molécules, et s’emploie chaque jour à favoriser toujours davantage leur accès pour les patients qui en ont besoin. En outre, pour que la recherche continue d’être prolifique, notre fonds de soutien à la recherche en France, MSDAVENIR, a déjà versé 117 millions d’euros de dotation et permis le dépôt de 18 brevets en seulement 7 ans d’existence. 

Environnement : agir, s’améliorer et aller encore plus loin.     

Plus que jamais conscients du lien indissociable qui existe entre la nature et la santé humaine, nous avons fait le choix d’intégrer pleinement l’impact environnemental de nos activités à notre politique de responsabilité sociale et environnementale (RSE).

Nos engagements s’articulent autour d’un objectif majeur : réduire notre impact de façon significative en nous appuyant sur des actions concrètes, rationnelles et quantifiables !

Il y a un peu plus de 3 ans, nous avions déjà fait le choix d’installer notre siège social dans un bâtiment éco-responsable, certifié Haute Qualité Environnementale (HQE). Pour respecter l’harmonie de ce lieu exceptionnel, nous avons alors encouragé des comportements vertueux : aujourd’hui, chacun à son niveau s’empare de ces sujets au quotidien, avec en permanence à l’esprit l’importance d’agir et de consommer différemment.

En 2022, ce sont les résultats d’un bilan carbone qui nous ont permis de fixer deux objectifs ambitieux : d’une part l’atteinte de la neutralité carbone d’ici 2025 pour nos émissions directes et indirectes liées à nos consommations énergétiques ; d’autre part la réduction de 30% de nos émissions de gaz à effet de serre (GES) d’ici 2030. 

D’aucuns diront que c’est un début : nous sommes d’accord ! MSD France s’inscrit dans une démarche d’amélioration continue car la responsabilité à laquelle nous faisons face est indiscutablement collective. Toutefois, au regard de l’urgence climatique, il est important cette année d’aller encore plus loin, encore plus vite.

Dans cette perspective, nous allons notamment porter nos efforts sur le transport, responsable d’une part importante de nos émissions de GES en France (31% en 2019*). Outre le lancement d’une série d’initiatives favorisant les mobilités douces pour les déplacements domicile-travail de nos collaborateurs, nous allons faire évoluer notre flotte automobile vers le 100% électrique à horizon 2030. 

Un autre de nos enjeux en 2023 sera de procéder à la sélection de partenaires et fournisseurs plus responsables afin de réduire les émissions de GES du scope 3. L’engagement de nos collaborateurs sera la pierre angulaire de la réussite de notre démarche, aussi prévoyons-nous de déployer une multitude de rendez-vous et d’initiatives tout au long de l’année, pour continuer à les mobiliser, valoriser les écogestes, recenser et implémenter les idées nouvelles.

Pour soutenir ces efforts de transparence et de co-construction, nous mettons à disposition de tous une brochure qui revient sur les différents piliers de nos engagements RSE. Nous l’actualiserons chaque année pour permettre à chacun de suivre nos avancées et les challenges qui se présentent à nous. 

2023 sera l’année d’accélération de nos actions vers la transition énergétique et nous le ferons ensemble, avec tous les collaborateurs MSD France !

*https://www.notre-environnement.gouv.fr/themes/climat/les-emissions-de-gaz-a-effet-de-serre-et-l-empreinte-carbone-ressources/article/les-emissions-de-gaz-a-effet-de-serre-du-secteur-des-transports

MSD obtient la certification Great Place to Work®

MSD France a été certifiée Great Place to Work®, un label qui constitue l’un des plus hauts niveaux de reconnaissance de la qualité de l’environnement de travail au sein d’une entreprise. Les résultats de l’enquête réalisée en octobre 2022, pour la première fois en France, révèle que près de 8 collaborateurs sur 10 considèrent qu’il fait bon travailler chez MSD France.

Les collaborateurs saluent la culture d’équité chez MSD France

Le thème de l’équité au travail a été particulièrement salué et reconnu lors de cette enquête, 97% des collaborateurs ayant affirmé être équitablement traités, quelles que soient leur orientation sexuelle (97%), leur origine ethnique (96%) ou leur genre (93%).

En 2022, MSD France a créé 5 ambassades internes en charge de promouvoir et déployer des initiatives concrètes en faveur de la diversité et de l’inclusion. En 2023, ces ambassades auront pour objectif d’aller encore plus loin dans ces démarches.

JARLOT Guillaume

Cette reconnaissance récompense l’ensemble des efforts et des initiatives de l’entreprise pour offrir aux collaborateurs un environnement de travail épanouissant, respectueux de chacun et qui donne du sens. Nous sommes très fiers des résultats obtenus qui nous motivent à maintenir et faire grandir ce niveau de confiance auprès de nos collaborateurs, en cultivant notamment des notions qui nous sont chères, telle que la diversité et l’inclusion ou encore l’intégrité.

Guillaume Jarlot

Directeur des Ressources Humaines MSD France

Un niveau élevé de fierté exprimé par les collaborateurs

La fierté ressort également comme un axe particulièrement fort dans l’enquête avec 80% des collaborateurs du périmètre ayant répondu positivement aux questions qui y sont relatives.

Dans le détail, ils sont 86% à se déclarer fiers de leurs réalisations, mais également 80% à considérer que leur activité professionnelle a un sens particulier pour eux, qu’ils ne la considèrent pas uniquement comme un emploi : un chiffre qui témoigne d’un fort engagement de chacun vis-à-vis de MSD France et de sa mission.

Clarisse Lhoste

Ce niveau élevé de fierté exprimé par les collaborateurs nous honore et je les en remercie. Cette conscience collective du rôle que nous avons à jouer en termes de santé publique nous engage chaque jour à donner, ensemble, le meilleur de nous-mêmes pour sauver et améliorer des vies.

Clarisse Lhoste

Présidente de MSD France

Enfin, les collaborateurs MSD France sont 76% à avoir exprimé leur satisfaction concernant la convivialité au sein de l’entreprise : un chiffre élevé qui souligne la qualité des relations interpersonnelles, une ambiance de travail amicale et accueillante ainsi qu’une solidarité entre salariés – des valeurs chères à MSD France et importantes pour les futurs candidats qui rejoindraient MSD demain. 

RSE

MSD accompagne ses collaborateurs proches aidants

6 octobre 2022

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Annonce d’une maladie grave chez l’enfant, accompagnement d’un proche handicapé ou d’un parent en perte d’autonomie… de nombreux salariés assurent aujourd’hui un rôle de “proche aidant”, qui implique un investissement régulier voire quotidien auprès de la personne aidée.

Florence, en tant que « lead D&I » sur la thématique du handicap et de la maladie », peux-tu nous dire ce qui définit un proche aidant et combien de personnes sont potentiellement concernées chez MSD ?

Florence Marchi : Juridiquement, le proche aidant est défini comme étant une « personne qui vient en aide, de manière régulière et fréquente, à titre non professionnel, pour accomplir tout ou partie des actes ou des activités de la vie quotidienne d’une personne en perte d’autonomie, du fait de l’âge, de la maladie ou d’un handicap ».

Donc potentiellement nous sommes tous concernés et actuellement, je pense que certains d’entre nous le vivent au quotidien sans jamais en avoir parlé à un de leur collègue.  On estime qu’en 2030, 1 actif sur 4 sera proche aidant.

Cependant, pour être reconnu comme proche aidant, le travailleur ou la travailleuse doit s’adresser aux professionnels de la santé et aux services sociaux pour obtenir une attestation.

Cette situation peut entraîner des répercussions importantes sur l’emploi du temps et l’activité professionnelle des personnes concernées. Quels sont les dispositifs mis en place chez MSD ?

Florence Marchi : Il y a plusieurs dispositifs :

  • Le congé « proche aidant » qui permet à   chaque collaborateur concerné de demander de suspendre son contrat de travail pour une période. La durée de ce congé est de 3 mois renouvelable, sans toutefois pouvoir excéder un an dans toute sa carrière professionnelle. Toutes les modalités sont décrites dans le guide pratique.
  • Le passage d’une activité temps plein à une  activité à temps partiel dans le cadre de notre accord 90%
  • L’adaptation du télétravail peut être demandée en accord avec la hiérarchie
  • Les salariés peuvent, de manière solidaire, faire un don de jours et  MSD France abonde les jours de congés donnés à hauteur de 50%.

Philippe, peux-tu nous parler un peu de toi, en tant que proche aidant, et de la manière dont cela peut impacter ton quotidien en tant que collaborateur ?

Philippe Mariot : C’est toujours difficile de parler de soi car il n’y a pas une situation mais de multiples situations. Les aidants sont confrontés à des situations très différentes dont l’impact est souvent très personnel et très varié.

Pour ma part, j’accompagne depuis plus de 5 ans une personne avec des troubles neurologiques. Après deux années difficiles, je considère que la situation est stable.

J’ai trouvé au sein de MSD un environnement bienveillant et favorable pour en parler, avec des collègues à l’écoute, sans être intrusifs qui savent que certains jours, je suis épuisé physiquement et intellectuellement. J’en profite pour les remercier.

Je suis aussi content d’avoir pu intégrer l’ambassade Diversité et Inclusion sur le handicap et de pouvoir partager mon expérience et être à mon tour à l’écoute des autres.

Comment MSD t’accompagne au quotidien ? Comment l’abondement mis en place peut te garantir une meilleure situation de travail et un équilibre personnel ?

Philippe Mariot : La mise en place de l’abondement à titre personnel va me permettre d’avoir plus de flexibilité d’absence pour accompagner la personne dont je suis l’aidant à ses rendez-vous médicaux, à participer au parcours de soins en pouvant rencontrer l’équipe de soin, ceci en conservant mes propres jours de congés pour pouvoir me reposer et me ressourcer, ce qui est essentiel en tant qu’aidant.

Lors d’épisodes aigus, découverte de maladie, premier cycle de traitement chronique, la possibilité d’être proche du patient est un élément majeur à l’aide à la guérison ou à l’acceptation de la situation. Par ailleurs, cela permet une diminution de la charge mentale car on a toujours l’impression de ne pas en faire assez et de ne pas être présent.

En un mot, cette mesure créé un ilot de sérénité dans l’océan de stress induit par la maladie.

Oncologie

Cancers ORL : pour les faire taire, écoutez-vous !

17/09/2022

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Cancer ORL

Les cancers de la sphère ORL sont les 5 ème cancers les plus fréquents en France1 . Pourtant, seul 1 Français sur 4 en a déjà entendu parler2. MSD France s’associe en septembre à la campagne « Make Sense » initiée par l’European Head and Neck society (EHNS) afin de sensibiliser le grand public à ces tumeurs méconnues. Pour l’occasion, MSD France publie un carnet de suivi personnalisable pour aider les patients et leurs aidants à mieux les comprendre et appréhender leur prise en charge.

Cancers ORL, tête, cou, VADS… Un problème de définition ?

Il n’existe pas « un » mais « des » cancers ORL. On parle également de cancer de la tête et du cou ou de cancer des voies aérodigestives supérieures (VADS). Et comme l’explique le Pr Beatrix Barry, Chef de service de Chirurgie Carcinologique ORL à l’hôpital Bichat (AP-HP) et membre de l’EHNS, « il y a souvent un problème de définition à clarifier lorsqu’on évoque le sujet : on parle de cancers ORL, VADS, tête et cou, puis on précise de la gorge, des amygdales, de la langue, du larynx… cela peut induire une confusion car ces cancers concernent de multiples organes avec des prises en charge parfois différentes. »


Problème, le diagnostic (et donc la prise en charge) de ce cancer est souvent tardif. Pourtant, comme le précise le Dr Maria Lesnik, Chirurgien ORL à l’Institut Curie, « détecter précocement un cancer ORL, c’est non seulement augmenter les chances de guérison, mais aussi limiter les séquelles des traitements. »

Tabac, alcool, HPV… Mieux sensibiliser le public aux facteurs de risque

Chaque année près de 14 000 nouveaux cas de cancers de la tête et du cou sont diagnostiqués. Et si ces tumeurs sont plus fréquentes chez les hommes, « elles sont en augmentation dans la population féminine, en raison de certains facteurs de risques comme le tabac, l’alcool et les infections à papillomavirus. »


Des situations que beaucoup de Français ignorent : seul 1 sur 4 a déjà entendu parler des cancers des VADS contre environ 90% pour le cancer du sein ou celui de la peau2. La quasi-totalité des Français a peu conscience de la prévalence de ces cancers, les plaçant en dernière place en termes de fréquence (alors qu’ils sont les 5e ! ).


C’est l’un des enseignements de l’enquête miroir conduite par IPSOS pour MSD France. Ainsi, plus de 8 Français sur 10 (82%) se sentent mal informés sur les cancers VADS contre 34% pour les cancers en général2.


Autre constat, entre 35 et 49% de la population n’identifient pas les facteurs de risque. Si le tabac est bien connu, seule la moitié des Français cite la consommation d’alcool et l’exposition au papillomavirus (HPV).

Informer les médecins

L’enquête IPSOS révèle également que si les médecins généralistes sont bien informés sur les cancers en général (84%), ils ne sont plus qu’1 sur 2 sur les cancers ORL. Idem chez les dentistes. Et pour les facteurs de risque, seuls 12% des professionnels de santé citent spontanément l’exposition au papillomavirus2.


« Les médecins généralistes sont au centre de la prise en charge des patients et ont ainsi un rôle important à jouer au moment du dépistage et de leur suivi », souligne le Pr Barry. « Une fois la phase aigüe de la maladie passée, un généraliste gèrera mieux qu’un spécialiste la perte de poids, les douleurs… mais pour cela, ils ont besoin d’un accompagnement spécifique. »

Une campagne pour mieux prévenir

Des résultats qui témoignent de l’importance de sensibiliser le public comme les professionnels de santé. Du 19 au 23 septembre 2022, à l’occasion de la Semaine de sensibilisation aux cancers des voies aérodigestives supérieures, MSD France s’associe à la campagne « Make sense » aux côtés de l’European Head and Neck Society (EHNS) et publie un livret intitulé « Cancer de la tête et du cou : mieux le comprendre pour mieux le soigner. »

Vous y découvrirez les facteurs de risques, les symptômes liés aux cancers ORL (aphte ou douleur de la langue, mal de gorge, enrouement persistant, ganglion au niveau du cou…), les modalités de prise en charge et si vous êtes un.e patient.e, une partie de ce livret est personnalisable. Vous pourrez ainsi y renseigner les difficultés que vous traversez durant votre traitement et l’équipe soignante pourra noter la conduite à tenir pour améliorer votre quotidien.

>> Téléchargez le carnet de suivi « Cancer de la tête et du cou – mieux le comprendre pour mieux le soigner »

Enfin, un spot de sensibilisation sera diffusé sur les réseaux sociaux. Il mettra en scène un père de famille se plaignant de maux de gorge persistants, en plus de petits tracas quotidiens, pour alerter le grand public sur la règle du « 1 pour 3 » : 1 symptôme pendant plus de 3 semaines doit vous conduire à consulter.

1 https://www.gustaveroussy.fr/fr/cancers-orl-retrouver-une-voix-un-visage-une-vie
2 Sondage IPSOS réalisé en juin 2021 pour MSD France, une étude miroir sur les cancers ORL auprès de 1002 Français et 203 professionnels de santé (103 médecins généralistes et 100 dentistes)

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Oncologie

Osons imaginer un monde où l’on pourrait mieux vivre avec un cancer

6 octobre 2022

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PAHLAVAN Golriz

En 2022, le cancer est toujours la première cause de mortalité en France et près de 1000 nouveaux cas sont encore diagnostiqués chaque jour. Cependant, les progrès extraordinaires réalisés ces dernières décennies en matière de dépistage, de prise en charge et de traitements tendent à changer le visage de la maladie.

Ces évolutions permises par la recherche ouvrent notamment la perspective d’une chronicisation de la maladie. La découverte de l’immunothérapie dans le traitement des cancers, récompensée d’un Prix Nobel de médecine en 2018, a révolutionné la lutte contre la maladie.

Quel a été l'apport de l'immunothérapie pour les patients ?

Golriz Pahlavan : Face à des cancers qui entraînaient, il y a encore quelques années, le décès rapide des patients, de nouveaux traitements comme l’immunothérapie permettent aujourd’hui d’augmenter le taux et la durée de survie. Depuis la mise à disposition des premiers traitements en France en 2015, l’immunothérapie a, par exemple, contribué au doublement de l’espérance de vie des patients atteints d’un cancer du poumon. Cet espoir de survie se conjugue avec une meilleure qualité de vie et une réduction des effets indésirables par rapport aux autres types de traitements (chimiothérapie, radiothérapie…).

En limitant la propagation de certains cancers et en contrôlant leur évolution au stade métastatique, l’immunothérapie ouvre la voie à une survie durable du patient. Le cancer deviendrait, de fait, contrôlé par un traitement au long cours, à l’instar d’une maladie chronique telle que le diabète ou le VIH. Cet espoir de chronicisation de la maladie est concret. Avec désormais 5 ans de recul et de données d’usage en vie réelle, les études confirment dans certains cancers une efficacité et une tolérance de l’immunothérapie sur le long terme.

Peut-on un jour espérer guérir d'un cancer grâce à l'immunothérapie ?

Golriz Pahlavan : Pour certains types de cancer, il est possible d’aller plus loin que la chronicisation de la maladie. Si le cancer est incurable dans l’imaginaire collectif, la recherche progresse et permet désormais d’espérer guérir certains types de cancer, notamment ceux ayant jusqu’ici bénéficié de peu d’innovations thérapeutiques. Face au mélanome, l’immunothérapie a permis un bénéfice en survie dans un cancer historiquement résistant à tout traitement, avec des durées de réponse exceptionnelles qui amènent aujourd’hui à entrevoir un espoir de guérison pour certains patients. 

Quelles sont les voies de développement de l'immunothérapie dans les prochaines années ?

Golriz Pahlavan : Les avancées permises par l’immunothérapie sont déjà décisives pour de nombreux patients mais elle n’a pas révélé tout son potentiel.  Les chercheurs de MSD ont déjà identifié plus de 30 cancers pour lesquels le potentiel de l’immunothérapie est encore à l’étude, dont de nombreux cancers de mauvais pronostic pour lesquels la survie à 5 ans est inférieure à 20 %. Contre ces cancers, les solutions thérapeutiques sont parfois peu adaptées et l’arrivée de l’immunothérapie dans l’arsenal thérapeutique devrait apporter de réels espoirs pour les patients concernés.

D’autres développements de l’immunothérapie sont attendus à des stades plus précoces de la maladie. Depuis 10 ans, les bénéfices de l’immunothérapie sont étudiés sur les stades les plus avancés. Progressivement, les études remontent les lignes de traitement pour intervenir à des stades intermédiaires et précoces du cancer. Or, plus la prise en charge d’un patient est faite à un stade précoce de la maladie, plus les chances de guérison sont importantes. Le potentiel immense de l’immunothérapie pourrait pleinement se révéler dans la prise en charge précoce des patients, démultipliant les espoirs suscités dans les stades avancés en matière de guérison et de chronicisation de la maladie. Enfin, la mise au point de combinaisons de traitements constitue le troisième axe de développement. Associés à d’autres thérapies, les effets de l’immunothérapie pourraient être renforcés, laissant présager de nombreuses autres possibilités dans de multiples indications.

Un dernier mot ?

Golriz Pahlavan : Les bénéfices apportés par l’immunothérapie sont multiples mais l’exploration de nouvelles voies thérapeutiques pourrait encore lui donner une nouvelle dimension. Grâce à l’immunothérapie, il est désormais possible d’envisager la guérison de certains types de cancer. Pour d’autres, si la guérison est impossible, la chronicisation de la maladie est à portée de main, à l’instar du VIH que l’on ne sait pas guérir mais très bien contrôler. En révolutionnant l’histoire naturelle du cancer, l’immunothérapie prouve qu’elle est une révolution thérapeutique, avant même d’avoir dévoilé toutes ses promesses. Alors, par la recherche, par l’investissement, par la mobilisation de tous les acteurs publics et privés, osons imaginer un monde où nous pourrions mieux vivre avec un cancer. 

Oncologie

Courir pour Elles et MSD : un partenariat historique !

6 octobre 2022

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Partenaire depuis plus de dix ans, Courir pour Elles et MSD s’engagent sans relâche dans un même combat : la lutte contre les cancers, dont ceux liés au papillomavirus, au travers de la prévention.

Chaque année, on estime à environ 12 le nombre de nouveaux cas de cancers liés au papillomavirus diagnostiqués chaque jour en France chez les femmes et les hommes. Un chiffre qui démontre l’importance de s’engager en faveur de la prévention.

« Depuis la création de Courir pour Elles, MSD a toujours été à nos côtés pour mener le combat contre les cancers grâce à la prévention. Ensemble, nous espérons battre ce fléau. »

Sophie MOREAU

Présidente-fondatrice de Courir pour Elles

MSD est présent chaque année à l’événement Courir pour Elles afin de sensibiliser et d’informer sur les risques des infections liées au papillomavirus et les moyens de prévention existants.

Et ce partenariat n’est pas prêt de s’arrêter ! Courir pour Elles et MSD poursuivent leur engagement commun pour soutenir la lutte contre les cancers en France.

TACK Frederik

« Depuis une décennie, Courir POUR ELLES est un rendez-vous incontournable de la vie lyonnaise et MSD est fier de le soutenir depuis sa 1ère édition. Cette initiative poursuit un objectif commun au nôtre : celui de sensibiliser le plus grand nombre à l’importance de la prévention, dont le dépistage et la vaccination, contre différents cancers »

Frederik Tack

Directeur Vaccins, MSD France
Oncologie

Le mélanome : tâchez d’y penser !

17/09/2022

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Mélanome

MSD France lance la campagne d’information « Tâchez d’y penser » pour alerter le grand public sur le risque de mélanome et favoriser l’autosurveillance.

Mélanome, le cancer de la peau le plus dangereux

Près de 200 000 personnes sont atteintes d’un mélanome en France et plus de 15 500
nouveaux cas sont détectés chaque année, un nombre en constante augmentation 1 .

Méconnue, la gravité du mélanome est sous-évaluée par la population générale alors qu’il s’agit du
cancer de la peau le plus dangereux et le plus fréquent chez l’adulte jeune entre 25 et 50 ans 2 .


Le mélanome se développe à partir des mélanocytes, les cellules qui produisent le pigment du
bronzage – la mélanine, et se situent dans la couche profonde de l’épiderme. 80% des mélanomes
cutanés se développent sur une peau saine, et dans 20% des cas à partir d’un ancien grain
de beauté 3 .
Le mélanome de la peau a la capacité de devenir invasif (lorsqu’il atteint le derme) et
de former des métastases dans les organes distants (poumons, foie, cerveau…) ou les ganglions
lymphatiques environnants.

L’exposition solaire, principale cause des cancers cutanés

Tout le monde est susceptible de développer un mélanome, cependant nous ne sommes pas tous
égaux face aux risques.

Les personnes présentant le plus de risques ont en effet la peau, les yeux et les cheveux clairs, bronzent difficilement et prennent facilement des coups de soleil.

La principale cause connue des cancers cutanés reste l’exposition solaire excessive,
notamment lorsqu’elle survient de façon répétée au cours de l’enfance.
Les rayons ultra-
violets artificiels des cabines de bronzage sont aussi dangereux que les UV solaires. Les personnes
qui ont commencé à avoir recours à des UV artificiels avant l’âge de 30 ans voient ainsi leur risque
de développer un mélanome augmenter de 75% 4 .


Avoir plus de cinquante grains de beauté mesurant plus de 5 mm de diamètre, présenter au
moins deux grains de beauté irréguliers, ou encore avoir un grain de beauté depuis la naissance et
d’une taille importante (20 cm), constituent aussi des facteurs de risque. Une immunité faible, ou
immunodépression, augmente également le risque d’avoir un tel cancer de la peau.

Enfin, les mutations de certains gènes accroissent le risque de développer un mélanome,
dont la forme dite familiale est considérée comme une maladie rare. 10% des mélanomes seraient
provoqués par des prédispositions génétiques 5 . Une personne ayant déjà eu un mélanome a ainsi
un risque accru d’en développer un autre.

Ne négliger aucune anomalie sur sa peau

Un grain de beauté a changé d’aspect ? Une nouvelle tache est apparue ? La détection du
mélanome à un stade précoce améliore le pronostic. Il est donc important de bien connaître son
corps pour savoir repérer le plus tôt possible ce qui pourrait être un mélanome et ainsi le retirer
avant que celui-ci n’évolue.


Pour les personnes à risque, il est recommandé d’effectuer régulièrement un auto-examen
de la peau et de se faire examiner par un médecin une fois par an. De même, en cas de lésion
douteuse ou d’apparition d’une tache brune, évolutive ou dont l’aspect s’est modifié, il ne faut pas
non plus hésiter à consulter un médecin.

La règle ABCDE

Un mélanome peut avoir un grand nombre
d’aspect, ce qui rend sa détection d’autant
plus compliquée. La règle ABCDE, utilisée
par les dermatologues, permet de distinguer
un simple grain de beauté (naevus bénin)
d’un possible mélanome
 :

  • Asymétrie : forme asymétrique,
  • Bord : bords irréguliers et mal délimités,
  • Couleur : non homogène,
  • Diamètre : diamètre > 6 mm,
  • Evolution : évolution de l’aspect (taille, forme ou couleur).

Différentes stratégies thérapeutiques peuvent être envisagées en fonction du stade du mélanome.
Pour les cancers localisés, la chirurgie est le traitement de référence. Pour certains stades, des
médicaments anticancéreux peuvent être associés à la chirurgie : chimiothérapie, immunothérapie
ou thérapies ciblées.


En quelques années, l’immunothérapie et les thérapies ciblées ont permis de changer
radicalement la prise en charge des patients atteints de mélanome, démontrant des
bénéfices à long terme, même après l’arrêt du traitement.

« Tâchez d’y penser » : une campagne d’information sur le mélanome

Afin d’alerter le grand public sur le risque de mélanome et d’inciter à l’autosurveillance, MSD
France lance la campagne de sensibilisation « #Tâchezdypenser ».


Deux visuels seront ainsi relayés sur les réseaux sociaux : le premier « Je suis un mélanome » pour
sensibiliser sur la dangerosité du mélanome et le second « A faire contrôler » pour favoriser une
meilleure détection du mélanome.

« Je suis un mélanome »
Sensibiliser sur la dangerosité du mélanome
« A faire contrôler »
Favoriser une meilleure détection
du mélanome

Ces messages de prévention, soutenus par une dizaine d’influenceurs présents sur Instagram, rappelleront les bons réflexes à adopter : se protéger du soleil et pratiquer régulièrement un auto-examen de sa peau.

Ils redirigeront vers la brochure « Surveiller ma peau et savoir reconnaître un mélanome », hébergée sur le site d’informations Mon Cancer.com.

>> Téléchargez la brochure d’information

En cas de suspicion d’un mélanome, consulter un médecin favorise un diagnostic précoce,
permettant ainsi au patient de mieux guérir de son cancer.

Alors le mélanome, #tachezdypenser !

1https://www.e-cancer.fr/Professionnels-de-sante/Depistage-et-detection-precoce/Detection-precoce-des-cancers-de-la-peau/Epidemiologie#toc-l-essentiel-sur-les-m-lanomes

2 https://dermato-info.fr/fr/les-maladies-de-la-peau/les-m%C3%A9lanomes 

3 https://www.e-cancer.fr/Patients-et-proches/Les-cancers/Melanome-de-la-peau/Developpement 

4 https://www.anses.fr/fr/content/bronzage-artificiel-attention-aux-id%C3%A9es-re%C3%A7ues

5 https://www.fondation-arc.org/cancer/cancer-peau/facteurs-risque-cancer 

FR-CMM-00387

Innovation

L’urgence de l’accès à l’innovation partout en France

6 octobre 2022

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Clarisse LHOSTE

La filiale de MSD mène une recherche clinique très active et multiplie les initiatives pour améliorer l’accès aux innovations.

Quelles sont les missions du groupe dans l'Hexagone ?

Clarisse Lhoste : MSD a pour mission d’apporter des médicaments et des vaccins pour contrôler ou prévenir des maladies graves ou chroniques. De là découlent trois grands engagements.

Tout d’abord, celui pour la science et les patients. Face aux enjeux de santé publique, nous nous mobilisons pour que chaque personne qui en a besoin ait accès à nos innovations dans les meilleurs délais. Notre mission est de répondre à cette urgence pour les patients, que ce soit à travers des modalités d’accès précoce, en œuvrant pour une recherche clinique extrêmement dynamique en France ou en optimisant les parcours de soins.

De cet engagement découle celui que nous prenons pour la société. Contribuer à des parcours de soins optimisés, à un système de santé efficient, pérenne et qui donne accès à l’innovation est pour nous une autre priorité.

Enfin, notre engagement est fort pour nos collaborateurs, à travers une culture d’entreprise à la fois bienveillante et audacieuse qui nourrit notre capacité à innover.

Comment le groupe accélère-t-il l’accès à ses essais cliniques en France ?

Clarisse Lhoste : En trois ans, MSD a augmenté de près de 50 % le nombre de ses essais cliniques en France et d’un tiers le nombre de ses collaborateurs dédiés à la recherche.

Avec plus de 140 essais cliniques en cours, près de 1000 centres impliqués et près de 3 000 patients inclus, nous sommes la première filiale européenne du groupe en termes d’études cliniques et la deuxième à l’échelle mondiale derrière les Etats-Unis.

Ces chiffres sont d’abord la démonstration de notre potentiel d’innovation et de la priorité stratégique que nous lui donnons. Mais c’est aussi le résultat d’une volonté forte de donner une chance supplémentaire aux patients français qui trouveraient dans ces essais un nouvel espoir.

Notre engagement dans la recherche en France va au-delà, avec également 20 études en vie réelle et des partenariats avec 12 cohortes.

Créer toujours plus de ponts entre les secteurs public et privé est une autre grande conviction, notamment au travers d’alliances et grâce au fonds MSDAVENIR. Au total, en 2021, notre effort d’investissement en R&D a représenté 120 M€, ce qui est conséquent pour une filiale comme la nôtre.

Clarisse Lhoste

"En trois ans, MSD a augmenté de près de 50 % le nombre de ses essais cliniques en France."

Clarisse Lhoste

Présidente de MSD France
Quelles transformations avez-vous mises en œuvre pour répondre à cette « urgence de l’accès » ?

Clarisse Lhoste : Ce n’est pas une transformation, mais une force incroyable que nous cultivons précieusement : notre capacité à mobiliser toutes les fonctions et toutes les compétences pour que l’accès soit optimisé, des essais cliniques au parcours de soins.

Cela s’illustre par exemple par l’obtention en seulement cinq mois de quatre autorisations d’accès précoce accordées par la HAS pour notre immunothérapie.

Si vous saviez l’engagement des équipes pour y parvenir… et l’énergie que cela donne à toute l’organisation !

Plus de 10 000 patients atteints de cancers de mauvais pronostic vont pouvoir bénéficier de ce traitement près d’un an avant sa mise à disposition dans le droit commun. Ce traitement constitue une véritable révolution thérapeutique dans la prise en charge du cancer. La filiale entière se mobilise.

Notre défi, très enthousiasmant, est de continuer à faire aussi bien, au vu de l’actualité de notre portefeuille, tout en œuvrant pour l’égalité d’accès à l’innovation sur tout le territoire.

Comment optimiser l'accès à ces traitements innovants ?

Clarisse Lhoste : C’est un sujet qui nous tient particulièrement à cœur et sur lequel nous travaillons à plusieurs niveaux.

Premièrement, en encourageant les pouvoirs publics à définir des politiques de prévention ambitieuses et déployées sur l’ensemble du territoire. La crise du Covid-19 a mis la vaccination en lumière et pourtant, le retard vaccinal pris sur d’autres pathologies requiert des messages forts et homogènes des autorités. L’inégalité d’accès à la prévention, c’est le début de différences pour bénéficier des solutions innovantes.

Deuxièmement, nous travaillons à l’amélioration des parcours de soins et ce, en innovant sur l’information du corps médical. Nous avions commencé avant, mais la pandémie a donné un coup d’accélérateur pour adapter nos outils, nos services, et délivrer une information de qualité, pertinente, personnalisée, avec des modalités hybrides et de plus en plus simples comme MSD Connect. Un médecin peu au fait de l’évolution des recommandations vaccinales, cela pourrait être une perte de chance en matière de prévention !

Ensuite, nous travaillons dans les territoires, avec tous les acteurs locaux, pour comprendre leurs besoins et trouver ensemble des solutions aux ruptures dans le parcours de soins, avec des équipes spécialisées dans les parcours hospitaliers et dans les politiques publiques régionales.

Enfin, la clef de l’égalité d’accès à l’innovation reste la garantie qu’elle puisse être financée. La reconnaissance de sa valeur est nécessaire pour financer la recherche de de- main. Il y a là un choix de société important à faire pour que le budget dédié au médicament augmente à la hauteur des enjeux de santé.

Découvrez l’intégralité des interviews dans Pharmaceutiques en cliquant sur ce lien

RSE

Congé parental jusqu’à 12 semaines : MSD agit en faveur de l’équité au travail de tous ses salariés

5 avril 2022

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Celebration of life family through window

A compter du mois d’avril 2022, tout salarié en CDI ou en CDD d’au moins un an chez MSD France et qui accueille un enfant ou dont le partenaire accueille un enfant (naissance ou adoption), pourra bénéficier du congé parentalité de 12 semaines rémunéré à 100% de son salaire de base.

L’instauration de cette mesure vise à soutenir toutes les familles et leur donner la possibilité d’accueillir leur enfant dans les meilleures conditions.

Convaincu que l’équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle favorise l’épanouissement et la qualité de vie au travail, MSD poursuit ses efforts pour accompagner ses collaborateurs dans les moments de vie les plus importants, comme l’arrivée d’un enfant au sein d’une famille.

JARLOT Guillaume

"L’instauration d’un congé parental rémunéré doit permettre d’assurer l’équité de tous nos salariés au sein de l’entreprise, quel que soit leur sexe ou la composition de leur foyer, et de permettre à chaque famille d’accueillir leur enfant en toute sérénité."

Guillaume Jarlot

Directeur des Ressources Humaines MSD France