Oncologie

Osons imaginer un monde où l’on pourrait mieux vivre avec un cancer

23 août 2022

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PAHLAVAN Golriz

En 2022, le cancer est toujours la première cause de mortalité en France et près de 1000 nouveaux cas sont encore diagnostiqués chaque jour. Cependant, les progrès extraordinaires réalisés ces dernières décennies en matière de dépistage, de prise en charge et de traitements tendent à changer le visage de la maladie.

Ces évolutions permises par la recherche ouvrent notamment la perspective d’une chronicisation de la maladie. La découverte de l’immunothérapie dans le traitement des cancers, récompensée d’un Prix Nobel de médecine en 2018, a révolutionné la lutte contre la maladie.

Quel a été l'apport de l'immunothérapie pour les patients ?

Golriz Pahlavan : Face à des cancers qui entraînaient, il y a encore quelques années, le décès rapide des patients, de nouveaux traitements comme l’immunothérapie permettent aujourd’hui d’augmenter le taux et la durée de survie. Depuis la mise à disposition des premiers traitements en France en 2015, l’immunothérapie a, par exemple, contribué au doublement de l’espérance de vie des patients atteints d’un cancer du poumon. Cet espoir de survie se conjugue avec une meilleure qualité de vie et une réduction des effets indésirables par rapport aux autres types de traitements (chimiothérapie, radiothérapie…).

En limitant la propagation de certains cancers et en contrôlant leur évolution au stade métastatique, l’immunothérapie ouvre la voie à une survie durable du patient. Le cancer deviendrait, de fait, contrôlé par un traitement au long cours, à l’instar d’une maladie chronique telle que le diabète ou le VIH. Cet espoir de chronicisation de la maladie est concret. Avec désormais 5 ans de recul et de données d’usage en vie réelle, les études confirment dans certains cancers une efficacité et une tolérance de l’immunothérapie sur le long terme.

Peut-on un jour espérer guérir d'un cancer grâce à l'immunothérapie ?

Golriz Pahlavan : Pour certains types de cancer, il est possible d’aller plus loin que la chronicisation de la maladie. Si le cancer est incurable dans l’imaginaire collectif, la recherche progresse et permet désormais d’espérer guérir certains types de cancer, notamment ceux ayant jusqu’ici bénéficié de peu d’innovations thérapeutiques. Face au mélanome, l’immunothérapie a permis un bénéfice en survie dans un cancer historiquement résistant à tout traitement, avec des durées de réponse exceptionnelles qui amènent aujourd’hui à entrevoir un espoir de guérison pour certains patients. 

Quelles sont les voies de développement de l'immunothérapie dans les prochaines années ?

Golriz Pahlavan : Les avancées permises par l’immunothérapie sont déjà décisives pour de nombreux patients mais elle n’a pas révélé tout son potentiel.  Les chercheurs de MSD ont déjà identifié plus de 30 cancers pour lesquels le potentiel de l’immunothérapie est encore à l’étude, dont de nombreux cancers de mauvais pronostic pour lesquels la survie à 5 ans est inférieure à 20 %. Contre ces cancers, les solutions thérapeutiques sont parfois peu adaptées et l’arrivée de l’immunothérapie dans l’arsenal thérapeutique devrait apporter de réels espoirs pour les patients concernés.

D’autres développements de l’immunothérapie sont attendus à des stades plus précoces de la maladie. Depuis 10 ans, les bénéfices de l’immunothérapie sont étudiés sur les stades les plus avancés. Progressivement, les études remontent les lignes de traitement pour intervenir à des stades intermédiaires et précoces du cancer. Or, plus la prise en charge d’un patient est faite à un stade précoce de la maladie, plus les chances de guérison sont importantes. Le potentiel immense de l’immunothérapie pourrait pleinement se révéler dans la prise en charge précoce des patients, démultipliant les espoirs suscités dans les stades avancés en matière de guérison et de chronicisation de la maladie. Enfin, la mise au point de combinaisons de traitements constitue le troisième axe de développement. Associés à d’autres thérapies, les effets de l’immunothérapie pourraient être renforcés, laissant présager de nombreuses autres possibilités dans de multiples indications.

Un dernier mot ?

Golriz Pahlavan : Les bénéfices apportés par l’immunothérapie sont multiples mais l’exploration de nouvelles voies thérapeutiques pourrait encore lui donner une nouvelle dimension. Grâce à l’immunothérapie, il est désormais possible d’envisager la guérison de certains types de cancer. Pour d’autres, si la guérison est impossible, la chronicisation de la maladie est à portée de main, à l’instar du VIH que l’on ne sait pas guérir mais très bien contrôler. En révolutionnant l’histoire naturelle du cancer, l’immunothérapie prouve qu’elle est une révolution thérapeutique, avant même d’avoir dévoilé toutes ses promesses. Alors, par la recherche, par l’investissement, par la mobilisation de tous les acteurs publics et privés, osons imaginer un monde où nous pourrions mieux vivre avec un cancer. 

Oncologie

Courir pour Elles et MSD : un partenariat historique !

23 août 2022

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Partenaire depuis plus de dix ans, Courir pour Elles et MSD s’engagent sans relâche dans un même combat : la lutte contre les cancers, dont ceux liés au papillomavirus, au travers de la prévention.

Chaque année, on estime à environ 12 le nombre de nouveaux cas de cancers liés au papillomavirus diagnostiqués chaque jour en France chez les femmes et les hommes. Un chiffre qui démontre l’importance de s’engager en faveur de la prévention.

« Depuis la création de Courir pour Elles, MSD a toujours été à nos côtés pour mener le combat contre les cancers grâce à la prévention. Ensemble, nous espérons battre ce fléau. »

Sophie MOREAU

Présidente-fondatrice de Courir pour Elles

MSD est présent chaque année à l’événement Courir pour Elles afin de sensibiliser et d’informer sur les risques des infections liées au papillomavirus et les moyens de prévention existants.

Et ce partenariat n’est pas prêt de s’arrêter ! Courir pour Elles et MSD poursuivent leur engagement commun pour soutenir la lutte contre les cancers en France.

TACK Frederik

« Depuis une décennie, Courir POUR ELLES est un rendez-vous incontournable de la vie lyonnaise et MSD est fier de le soutenir depuis sa 1ère édition. Cette initiative poursuit un objectif commun au nôtre : celui de sensibiliser le plus grand nombre à l’importance de la prévention, dont le dépistage et la vaccination, contre différents cancers »

Frederik Tack

Directeur Vaccins, MSD France
Oncologie

Le mélanome : tâchez d’y penser !

10/08/2022

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Mélanome

MSD France lance la campagne d’information « Tâchez d’y penser » pour alerter le grand public sur le risque de mélanome et favoriser l’autosurveillance.

Mélanome, le cancer de la peau le plus dangereux

Près de 200 000 personnes sont atteintes d’un mélanome en France et plus de 15 500
nouveaux cas sont détectés chaque année, un nombre en constante augmentation 1 .

Méconnue, la gravité du mélanome est sous-évaluée par la population générale alors qu’il s’agit du
cancer de la peau le plus dangereux et le plus fréquent chez l’adulte jeune entre 25 et 50 ans 2 .


Le mélanome se développe à partir des mélanocytes, les cellules qui produisent le pigment du
bronzage – la mélanine, et se situent dans la couche profonde de l’épiderme. 80% des mélanomes
cutanés se développent sur une peau saine, et dans 20% des cas à partir d’un ancien grain
de beauté 3 .
Le mélanome de la peau a la capacité de devenir invasif (lorsqu’il atteint le derme) et
de former des métastases dans les organes distants (poumons, foie, cerveau…) ou les ganglions
lymphatiques environnants.

L’exposition solaire, principale cause des cancers cutanés

Tout le monde est susceptible de développer un mélanome, cependant nous ne sommes pas tous
égaux face aux risques.

Les personnes présentant le plus de risques ont en effet la peau, les yeux et les cheveux clairs, bronzent difficilement et prennent facilement des coups de soleil.

La principale cause connue des cancers cutanés reste l’exposition solaire excessive,
notamment lorsqu’elle survient de façon répétée au cours de l’enfance.
Les rayons ultra-
violets artificiels des cabines de bronzage sont aussi dangereux que les UV solaires. Les personnes
qui ont commencé à avoir recours à des UV artificiels avant l’âge de 30 ans voient ainsi leur risque
de développer un mélanome augmenter de 75% 4 .


Avoir plus de cinquante grains de beauté mesurant plus de 5 mm de diamètre, présenter au
moins deux grains de beauté irréguliers, ou encore avoir un grain de beauté depuis la naissance et
d’une taille importante (20 cm), constituent aussi des facteurs de risque. Une immunité faible, ou
immunodépression, augmente également le risque d’avoir un tel cancer de la peau.

Enfin, les mutations de certains gènes accroissent le risque de développer un mélanome,
dont la forme dite familiale est considérée comme une maladie rare. 10% des mélanomes seraient
provoqués par des prédispositions génétiques 5 . Une personne ayant déjà eu un mélanome a ainsi
un risque accru d’en développer un autre.

Ne négliger aucune anomalie sur sa peau

Un grain de beauté a changé d’aspect ? Une nouvelle tache est apparue ? La détection du
mélanome à un stade précoce améliore le pronostic. Il est donc important de bien connaître son
corps pour savoir repérer le plus tôt possible ce qui pourrait être un mélanome et ainsi le retirer
avant que celui-ci n’évolue.


Pour les personnes à risque, il est recommandé d’effectuer régulièrement un auto-examen
de la peau et de se faire examiner par un médecin une fois par an. De même, en cas de lésion
douteuse ou d’apparition d’une tache brune, évolutive ou dont l’aspect s’est modifié, il ne faut pas
non plus hésiter à consulter un médecin.

La règle ABCDE

Un mélanome peut avoir un grand nombre
d’aspect, ce qui rend sa détection d’autant
plus compliquée. La règle ABCDE, utilisée
par les dermatologues, permet de distinguer
un simple grain de beauté (naevus bénin)
d’un possible mélanome
 :

  • Asymétrie : forme asymétrique,
  • Bord : bords irréguliers et mal délimités,
  • Couleur : non homogène,
  • Diamètre : diamètre > 6 mm,
  • Evolution : évolution de l’aspect (taille, forme ou couleur).

Différentes stratégies thérapeutiques peuvent être envisagées en fonction du stade du mélanome.
Pour les cancers localisés, la chirurgie est le traitement de référence. Pour certains stades, des
médicaments anticancéreux peuvent être associés à la chirurgie : chimiothérapie, immunothérapie
ou thérapies ciblées.


En quelques années, l’immunothérapie et les thérapies ciblées ont permis de changer
radicalement la prise en charge des patients atteints de mélanome, démontrant des
bénéfices à long terme, même après l’arrêt du traitement.

« Tâchez d’y penser » : une campagne d’information sur le mélanome

Afin d’alerter le grand public sur le risque de mélanome et d’inciter à l’autosurveillance, MSD
France lance la campagne de sensibilisation « #Tâchezdypenser ».


Deux visuels seront ainsi relayés sur les réseaux sociaux : le premier « Je suis un mélanome » pour
sensibiliser sur la dangerosité du mélanome et le second « A faire contrôler » pour favoriser une
meilleure détection du mélanome.

« Je suis un mélanome »
Sensibiliser sur la dangerosité du mélanome
« A faire contrôler »
Favoriser une meilleure détection
du mélanome

Ces messages de prévention, soutenus par une dizaine d’influenceurs présents sur Instagram, rappelleront les bons réflexes à adopter : se protéger du soleil et pratiquer régulièrement un auto-examen de sa peau.

Ils redirigeront vers la brochure « Surveiller ma peau et savoir reconnaître un mélanome », hébergée sur le site d’informations Mon Cancer.com.

>> Téléchargez la brochure d’information

En cas de suspicion d’un mélanome, consulter un médecin favorise un diagnostic précoce,
permettant ainsi au patient de mieux guérir de son cancer.

Alors le mélanome, #tachezdypenser !

1https://www.e-cancer.fr/Professionnels-de-sante/Depistage-et-detection-precoce/Detection-precoce-des-cancers-de-la-peau/Epidemiologie#toc-l-essentiel-sur-les-m-lanomes

2 https://dermato-info.fr/fr/les-maladies-de-la-peau/les-m%C3%A9lanomes 

3 https://www.e-cancer.fr/Patients-et-proches/Les-cancers/Melanome-de-la-peau/Developpement 

4 https://www.anses.fr/fr/content/bronzage-artificiel-attention-aux-id%C3%A9es-re%C3%A7ues

5 https://www.fondation-arc.org/cancer/cancer-peau/facteurs-risque-cancer 

FR-CMM-00387

Innovation

L’urgence de l’accès à l’innovation partout en France

23 août 2022

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Clarisse LHOSTE

La filiale de MSD mène une recherche clinique très active et multiplie les initiatives pour améliorer l’accès aux innovations.

Quelles sont les missions du groupe dans l'Hexagone ?

Clarisse Lhoste : MSD a pour mission d’apporter des médicaments et des vaccins pour contrôler ou prévenir des maladies graves ou chroniques. De là découlent trois grands engagements.

Tout d’abord, celui pour la science et les patients. Face aux enjeux de santé publique, nous nous mobilisons pour que chaque personne qui en a besoin ait accès à nos innovations dans les meilleurs délais. Notre mission est de répondre à cette urgence pour les patients, que ce soit à travers des modalités d’accès précoce, en œuvrant pour une recherche clinique extrêmement dynamique en France ou en optimisant les parcours de soins.

De cet engagement découle celui que nous prenons pour la société. Contribuer à des parcours de soins optimisés, à un système de santé efficient, pérenne et qui donne accès à l’innovation est pour nous une autre priorité.

Enfin, notre engagement est fort pour nos collaborateurs, à travers une culture d’entreprise à la fois bienveillante et audacieuse qui nourrit notre capacité à innover.

Comment le groupe accélère-t-il l’accès à ses essais cliniques en France ?

Clarisse Lhoste : En trois ans, MSD a augmenté de près de 50 % le nombre de ses essais cliniques en France et d’un tiers le nombre de ses collaborateurs dédiés à la recherche.

Avec plus de 140 essais cliniques en cours, près de 1000 centres impliqués et près de 3 000 patients inclus, nous sommes la première filiale européenne du groupe en termes d’études cliniques et la deuxième à l’échelle mondiale derrière les Etats-Unis.

Ces chiffres sont d’abord la démonstration de notre potentiel d’innovation et de la priorité stratégique que nous lui donnons. Mais c’est aussi le résultat d’une volonté forte de donner une chance supplémentaire aux patients français qui trouveraient dans ces essais un nouvel espoir.

Notre engagement dans la recherche en France va au-delà, avec également 20 études en vie réelle et des partenariats avec 12 cohortes.

Créer toujours plus de ponts entre les secteurs public et privé est une autre grande conviction, notamment au travers d’alliances et grâce au fonds MSDAVENIR. Au total, en 2021, notre effort d’investissement en R&D a représenté 120 M€, ce qui est conséquent pour une filiale comme la nôtre.

Clarisse Lhoste

"En trois ans, MSD a augmenté de près de 50 % le nombre de ses essais cliniques en France."

Clarisse Lhoste

Présidente de MSD France
Quelles transformations avez-vous mises en œuvre pour répondre à cette « urgence de l’accès » ?

Clarisse Lhoste : Ce n’est pas une transformation, mais une force incroyable que nous cultivons précieusement : notre capacité à mobiliser toutes les fonctions et toutes les compétences pour que l’accès soit optimisé, des essais cliniques au parcours de soins.

Cela s’illustre par exemple par l’obtention en seulement cinq mois de quatre autorisations d’accès précoce accordées par la HAS pour notre immunothérapie.

Si vous saviez l’engagement des équipes pour y parvenir… et l’énergie que cela donne à toute l’organisation !

Plus de 10 000 patients atteints de cancers de mauvais pronostic vont pouvoir bénéficier de ce traitement près d’un an avant sa mise à disposition dans le droit commun. Ce traitement constitue une véritable révolution thérapeutique dans la prise en charge du cancer. La filiale entière se mobilise.

Notre défi, très enthousiasmant, est de continuer à faire aussi bien, au vu de l’actualité de notre portefeuille, tout en œuvrant pour l’égalité d’accès à l’innovation sur tout le territoire.

Comment optimiser l'accès à ces traitements innovants ?

Clarisse Lhoste : C’est un sujet qui nous tient particulièrement à cœur et sur lequel nous travaillons à plusieurs niveaux.

Premièrement, en encourageant les pouvoirs publics à définir des politiques de prévention ambitieuses et déployées sur l’ensemble du territoire. La crise du Covid-19 a mis la vaccination en lumière et pourtant, le retard vaccinal pris sur d’autres pathologies requiert des messages forts et homogènes des autorités. L’inégalité d’accès à la prévention, c’est le début de différences pour bénéficier des solutions innovantes.

Deuxièmement, nous travaillons à l’amélioration des parcours de soins et ce, en innovant sur l’information du corps médical. Nous avions commencé avant, mais la pandémie a donné un coup d’accélérateur pour adapter nos outils, nos services, et délivrer une information de qualité, pertinente, personnalisée, avec des modalités hybrides et de plus en plus simples comme MSD Connect. Un médecin peu au fait de l’évolution des recommandations vaccinales, cela pourrait être une perte de chance en matière de prévention !

Ensuite, nous travaillons dans les territoires, avec tous les acteurs locaux, pour comprendre leurs besoins et trouver ensemble des solutions aux ruptures dans le parcours de soins, avec des équipes spécialisées dans les parcours hospitaliers et dans les politiques publiques régionales.

Enfin, la clef de l’égalité d’accès à l’innovation reste la garantie qu’elle puisse être financée. La reconnaissance de sa valeur est nécessaire pour financer la recherche de de- main. Il y a là un choix de société important à faire pour que le budget dédié au médicament augmente à la hauteur des enjeux de santé.

Découvrez l’intégralité des interviews dans Pharmaceutiques en cliquant sur ce lien

RSE

Congé parental jusqu’à 12 semaines : MSD agit en faveur de l’équité au travail de tous ses salariés

5 avril 2022

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Celebration of life family through window

A compter du mois d’avril 2022, tout salarié en CDI ou en CDD d’au moins un an chez MSD France et qui accueille un enfant ou dont le partenaire accueille un enfant (naissance ou adoption), pourra bénéficier du congé parentalité de 12 semaines rémunéré à 100% de son salaire de base.

L’instauration de cette mesure vise à soutenir toutes les familles et leur donner la possibilité d’accueillir leur enfant dans les meilleures conditions.

Convaincu que l’équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle favorise l’épanouissement et la qualité de vie au travail, MSD poursuit ses efforts pour accompagner ses collaborateurs dans les moments de vie les plus importants, comme l’arrivée d’un enfant au sein d’une famille.

JARLOT Guillaume

"L’instauration d’un congé parental rémunéré doit permettre d’assurer l’équité de tous nos salariés au sein de l’entreprise, quel que soit leur sexe ou la composition de leur foyer, et de permettre à chaque famille d’accueillir leur enfant en toute sérénité."

Guillaume Jarlot

Directeur des Ressources Humaines MSD France

RSE

Notre engagement solidaire pour l’Ukraine

23 août 2022

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Ukraine

Depuis le début du conflit en Ukraine, notre groupe se mobilise pour assurer la sécurité de nos collaborateurs ainsi que l’accès des patients à nos médicaments et vaccins.

L’accès aux soins dans cette période troublée pourrait être gravement entravé. Pour cette raison, MSD s’engage à contribuer à l’aide humanitaire nécessaire aux populations touchées. A ce jour, le groupe a livré 135 000 doses de notre traitement anti-Covid-19 au gouvernement ukrainien et a fait don de 100 000 doses supplémentaires à Direct Relief, une organisation fournissant une assistance médicale d’urgence. En outre, MSD s’est engagé à verser 1 million de dollars à des organisations humanitaires, dont la Croix-Rouge américaine.

En France, notre engagement se poursuit au travers de notre partenariat historique avec l’association Tulipe, l’association d’urgence et de solidarité internationale des entreprises de santé qui fédère leurs dons pour répondre aux besoins de populations en détresse. Pour soutenir ses actions, MSD France a fait un don de kits de perfusion, d’une valeur totale de plus de 200 000€, dont une partie a déjà été envoyée en Ukraine.

Nous nous sommes donnés comme mission de sauver et améliorer des vies dans le monde entier. Dans ce contexte de crise humanitaire, notre engagement est total aux côtés de ceux qui souffrent de ce conflit.

Pour en savoir plus sur les actions du groupe MSD en soutien à l’Ukraine, cliquez ici.

Aire thérapeutique

#MonHistoireAvecLeCancer

23 août 2022

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Patient Cancer

Le cancer : un fardeau pour les patients, leurs proches et la Société

En France, plus de 380 000 nouveaux cas de cancers sont diagnostiqués chaque année. Le cancer est ainsi la 1ère cause de mortalité avec 157 400 décès rapportés en 20181. C’est un enjeu de santé publique majeur et prioritaire qui, après 3 Plans cancers successifs, fait désormais l’objet d’une Stratégie décennale de lutte contre le cancer. Cette volonté forte et pérenne, associée au développement d’innovations thérapeutiques, a permis de réduire le taux de mortalité par cancer. Un constat qui motive MSD à poursuivre son engagement dans la lutte contre le cancer.

Pour ouvrir de nouvelles voies en oncologie, MSD capitalise sur son expertise et un plan de développement clinique ambitieux.

Dans le monde, ce sont plus de 1 080 essais cliniques menées dans plus de 30 types de cancers. Les chercheurs de MSD s’engagent à explorer le potentiel de l’immuno-oncologie et leurs travaux, combinés à l’excellence de la recherche clinique française, ont déjà permis à plus de 4 000 patients en France de participer à nos essais cliniques et ainsi d’accéder plus rapidement à nos traitements.

MSD contribue également à l’accompagnement des patients et de leurs proches tout au long du parcours de soins. Pour cela, nous travaillons avec l’ensemble des acteurs de santé – autorités et établissements de santé, associations de patients, sociétés savantes – qui partagent notre mission d’améliorer la vie des personnes atteintes de cancer. Merci à tous nos partenaires de nous aider à écrire l’histoire de la lutte contre le cancer.

Nous avons tous une histoire avec le cancer…

Chaque année, le 4 février est un véritable temps fort pour tous les acteurs impliqués dans la lutte contre le cancer. Cette journée mondiale a pour objectif de sensibiliser à la maladie et de mettre en lumière les hommes et les femmes concernés par le cancer : patients, aidants, associations de patients, chercheurs, professionnels de santé… À cette occasion, MSD France met à l’honneur tous ceux qui se battent chaque jour contre le cancer.

De près ou de loin, nous avons tous une histoire avec le cancer. Que ce soit un parent, un collègue, un ami ou vous-même… Chacun a potentiellement une histoire à partager autour de la maladie.


Grâce au spot de campagne #MonHistoireAvecLeCancer diffusé sur les réseaux sociaux, MSD France souhaite encourager la diffusion de témoignages pour mettre en lumière la parole des patients, des aidants et des soignants.

Vous aussi, partagez la vôtre avec le hashtag #MonHistoireAvecLeCancer et retrouvez d’autres récits de patients sur le site d’informations Mon-Cancer.com.

[1] Panorama des cancers en France, 2021 – INCa

FR-CMM-00296

Aire thérapeutique

L’immunothérapie : une révolution thérapeutique

Un espoir pour les patients atteints de cancer

23 août 2022

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immunothérapie

L’arrivée de l’immunothérapie a transformé la prise en charge du cancer

En 2021, le cancer est toujours la première cause de mortalité en France. Malgré les progrès extraordinaires réalisés ces dernières décennies en matière de dépistage, de prise en charge et de traitements, 1 000 nouveaux cas sont encore diagnostiqués tous les jours, et 3,8 millions de personnes vivent avec ou après un cancer dans notre pays.[1]

Face à la gravité de cette situation, l’immunothérapie représente un formidable espoir. Un espoir qui a permis, depuis 5 ans déjà, de prolonger l’espérance de vie des patients atteints de cancer, en stimulant leurs défenses immunitaires pour freiner ou stopper le développement des cellules cancéreuses. L’immunothérapie va même plus loin ; elle ouvre la voie à une survie durable du patient en limitant la propagation de certains cancers, en contrôlant leur évolution au stade métastatique, en améliorant le pronostic et en faisant de la chronicisation du cancer une réalité.

L’immunothérapie permet enfin une amélioration considérable en matière de qualité de vie puisqu’elle présente des effets secondaires à la fois moins fréquents, moins invalidants et moins intenses que la majorité des autres traitements.

Ces avancées sont absolument décisives. Depuis quelques années, l’immunothérapie modifie en profondeur les modalités de la prise en charge du cancer. Au-delà des résultats déjà prometteurs des essais cliniques, des données en vie réelle avec un recul de plusieurs années confirment une efficacité et une tolérance de l’immunothérapie sur le long terme. Elle contribue ainsi à changer radicalement l’histoire naturelle de certains cancers.  

Et demain ?

MSD poursuit ses efforts et continue à investir dans cette voie thérapeutique si riche de promesses.

Aujourd’hui, l’immunothérapie a fait ses preuves sur un grand nombre de cancers aux stades les plus avancés. Demain, grâce aux essais entrepris, elle agira sur des stades intermédiaires puis précoces afin de lutter contre la maladie dès ses premiers développements. Pour les prochaines années, les chercheurs de MSD ont déjà identifié plus de 30 cancers pouvant bénéficier de l’immunothérapie et pour lesquels les besoins médicaux restent non couverts.

Pour aller au bout de cette innovation, il faudra cependant :

  • franchir de nouvelles étapes et repousser les limites de la recherche actuelle, pour remonter les lignes de traitement et permettre ainsi aux patients de bénéficier de l’immunothérapie le plus précocement possible.
  • s’attaquer aux cancers de mauvais pronostic pour lesquels les options thérapeutiques restent très limitées et peu efficaces.
  • identifier et proposer des associations de traitement, pour renforcer les effets de l’immunothérapie.
  • mettre le patient au cœur de la prise en charge avec une meilleure information, formation et sensibilisation autour de cette innovation thérapeutique et cela de plus en plus tôt dans la maladie, afin d’améliorer les espoirs de rémission et de survie.

L’immunothérapie est une révolution thérapeutique qui n’a pas encore dévoilé toutes ses promesses et qui porte en elle des espoirs immenses pour les patients atteints de cancer.

[1] https://www.e-cancer.fr/pdf_inca/preview/303372/4327939/file/Panorama%20des%20cancers%20en%20France_2021.pdf

FR-CMM-00237

Innovation

L’histoire audacieuse du premier vaccin contre Ebola

23 août 2022

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Vaccin Ebola

Depuis plus de 130 ans, MSD invente des médicaments et vaccins pour répondre aux grands enjeux de santé publique et améliorer la santé des populations dans le monde.

MSD met en pratique une culture de l’audace dont la santé a besoin pour s’inventer constamment un nouvel avenir. L’audace, c’est aussi défricher, se fier à ses intuitions et expérimenter dans les règles sans se laisser influencer par les conventions.

La vaccination est un enjeu de santé publique majeur. Depuis plus d’un siècle, nos chercheurs ont permis la mise au point de vaccins qui ont révolutionné la santé en faisant reculer certaines maladies, dont l’épidémie d’Ebola. Rencontre avec Cécile Charroin, Directeur Affaires Règlementaires et Pharmacien Responsable chez MSD Vaccins, et Jean Cimbidhi, Directeur Médical Vaccins, pour découvrir l’histoire de notre vaccin contre Ebola.

«Notre laboratoire est l’un des chefs de file dans la lutte contre Ebola. »

Cécile Charroin

Directeur Affaires Règlementaires et Pharmacien Responsable chez MSD Vaccins
Three lab technicians reviewing findings
Quel était le contexte sanitaire qui a poussé MSD à intervenir dans la lutte contre Ebola ?

Dr Jean Cimbidhi : entre 2014 et 2016, l’épidémie Ebola a fait plus de 11 000 morts en Afrique de l’Ouest avec des conséquences directes et indirectes sur la population. Maladie émergente infectieuse, elle risquait de se transformer en pandémie si des mesures n’étaient pas rapidement apportées.

Cécile Charroin : L’OMS déclare alors une urgence de santé publique mondiale et appelle à une réponse internationale coordonnée.

Quel a été le rôle de MSD dans le développement d’un vaccin contre Ebola ?

Cécile Charroin : Notre laboratoire est l’un des chefs de file dans la lutte contre Ebola. Nos scientifiques, en collaboration avec des partenaires externes de tous les secteurs, ont joué un rôle de premier plan dans la réponse apportée aux épidémies de cette maladie qui peut être mortelle dans 40 % à 90 % des cas infectés. MSD s’est engagé dans ce problème sanitaire très localisé affectant une partie limitée de la population mondiale.

Dr Jean Cimbidhi : MSD, en apportant son expérience dans la vaccination et l’infectiologie, a contribué à mettre un terme à plusieurs épidémies en République démocratique du Congo, et dernièrement en Guinée, grâce à la mise à disposition de notre vaccin. L’étude « Ebola ça suffit », coordonnée par l’OMS, a confirmé l’efficacité du vaccin sur le terrain et permis de montrer l’intérêt d’une stratégie de vaccination en cercle concentrique pour juguler cette épidémie.

Three lab technicians reviewing findings

Avez-vous le sentiment d’avoir fait preuve d’audace en tant que laboratoire pharmaceutique ?

Cécile Charroin : grâce à un partenariat public-privé d’envergure, une collaboration efficiente avec les autorités de santé, et le travail de plusieurs filiales chez MSD, nous avons pu mettre à disposition le vaccin en un temps record dans cette région marquée par des conflits armés et une crise humanitaire permanente.

Dr Jean Cimbidhi : au cours des trois dernières années, MSD a fait don de plus de 300 000 doses de vaccins Ebola. Aujourd’hui, la distributiondes doses commerciales se fait grâce à un stock centralisé et détenu par l’UNICEF, qui se charge de répartir équitablement les doses aux pays qui en ont le plus besoin.

Nous ne relâchons pas nos efforts contre ce problème de santé mondial. Notre vaccin a d’ailleurs reçu le prix Galien 2020 en France, et c’est une grande fierté ! ».